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Critique de Lilmoon


[roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio]

Laurence, génie de l'informatique, et Patricia, sorcière talentueuse, ont été des adolescents marginaux qui se sont serrés les coudes face à leurs camarades et leur famille (les passages sur le harcèlement que subissent ces deux jeunes sont bien menés [donc assez dérangeants]). Et face à un assassin.

Même s'ils abordent le monde qui les entoure de manière quasiment opposée, le passé les relie. Étonnamment, cette amitié parvient à se maintenir malgré plusieurs années de séparation. Patricia et Laurence se soutiennent et se comprennent.

Par la force des choses, ils vont se retrouver dans des camps opposés. Car Laurence et ses collègues font passer l'humanité avant le reste du vivant. Alors que pour Patricia et les sorciers, chaque organisme a la même valeur. Chaque camp voit l'apocalypse se profiler à l'horizon, chacun a une solution à proposer. Mais ces solutions ne sont pas compatibles, bien au contraire…

Le roman est donc une longue mise en scène du conflit science/nature, un conflit reposant sur l'incompréhension et les non-dits et se jouant sur plusieurs niveaux (celui individuel, entre Laurence et Patricia, mais également au niveau du groupe, entre le club des scientifiques et la confrérie des sorciers).

[...]

Un des points forts du roman, c'est Theodolphus Rose, un assassin froid jusqu'à la caricature, digne héritier de Hitman, qui apporte une touche d'humour inattendu au récit. Ses apparitions sont aussi décapantes que décalées ! (Un intermède bienvenu au milieu des divers brimades que subissent les héros à ce moment là)

Malheureusement, Theodolphus devient de plus en plus discret au fur et à mesure du récit (et les ruptures de ton qu'il apportait disparaissent avec lui)…
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