Premier « dessin animé » phare de mon enfance dont je m'attache à découvrir l'oeuvre originelle. Développé sur une vingtaine de pages, ce conte est beaucoup plus sombre que l'adaptation réalisée par
Walt Disney. Les sacrifices que doit faire
la petite sirène - qui, dans le conte, n'a pas de prénom - pour accéder au monde terrestre et le dilemme final auquel elle fait face sont bien cruels... Néanmoins, on retrouve la beauté du monde sous l'océan, le château où vit le roi triton avec ses filles, les plantes qui ondulent telles des flammes. Et on découvre des particularités absentes du film d'animation, comme la très jolie image des « filles de l'air » ou la notion d'immortalité de l'âme à laquelle n'ont pas accès les sirènes. Avec cette lecture, Andersen m'a donné envie de découvrir le reste de ses
Contes merveilleux !
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