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Tina est orpheline, membre d'un gang ultra-violent dans une ville Kenyane. Deux choses lui permettent de tenir bon : sa petite soeur et son projet de vengeance contre celui qu'elle considère comme l'assassin de sa mère.

Un cadre inhabituel pour une lecture ado, un texte qui au détour de l'enquête principale aborde des sujets multiples et complexes (la corruption régnante autour des exploitations minières, le statut d'exilé, les violences sexuelles…), assurément « La fille qui n'existait pas » est un roman bien différent de ce qu'on a l'habitude de lire en jeunesse et c'est là son gros point fort.
Il démarre fort, souffre de quelques longueurs par la suite, mais la fin inattendue et mouvementée permet de rester sur une bonne impression.
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Travailler pendant dix ans pour une ONG en Afrique peut en inspirer plus d'un, mais écrire un thriller jeunesse comme celui-ci, peu d'élus réussiront le projet. C'est donc avec passion et minutie que Nathalie C. Anderson nous plonge dans son roman hors du commun où la vengeance et la quête de vérité s'entrecroisent entre Kenya et Congo, entre chaleur et projectiles de balles. Et oui, ici point de gentilles aventures pour ado en mal de sensations fortes ici Tina, membre du gang local des Goondas, sonde le présent pour interroger le passé. Convaincue de l'identité du meurtrier de sa mère, Mr Greyhill qui n'est autre que son ancien employeur, Tina va faire de surprenantes découvertes. Épaulée par deux compagnons d'aventure, la jeune-fille va non seulement se confronter à la corruption et la violence, mais aussi à l'exil. Les réponses à ses questions lèveront-elles le voile du passé ? Derrière cette aveuglante vengeance, Tina va découvrir des vérités jusque-là occultées. Vibrant !

Meilleure voleuse du gang des Goondas à Sangui au Kenya, Tina jeune ado livrée à elle-même est depuis cinq ans en proie à une colère sourde, une fureur intérieure donnant naissance au tintamarre de la vengeance. A la recherche du meurtrier de sa mère qu'elle pense être monsieur Greyhill, son ancien employeur et nabab blanc de la ville, elle pénètre illégalement chez lui sous couverts de ses acolytes délinquants. En quête de vérité, elle découvre alors la vidéo de l'assassinat sans que celle-ci ne dévoile le visage du tueur. Rapidement surprise par Michael, fils de Greyhill avec lequel elle a grandi au sein de la propriété, Tina n'a d'autre choix que de l'inclure dans ce qui va être la plus grande odyssée de sa vie.

Un thriller jeunesse qui se déroule en Afrique, voilà un roman bien atypique me direz-vous, oui, mais encore ? Habitués à parcourir de grandes capitales occidentales à travers nos lectures, ici l'originalité débute par ce simple continent. Entre Kenya et Congo, l'aventure d'une ado séduit par un scénario bien ficelé, des personnages attachants, mais surtout un réalisme épatant.

En suivant les péripéties de Tina et ses deux compères, j'ai senti la chaleur moite de la ville de Sangui, la confrontation à la violence et l'impuissance face à l'exil. Avec justesse et un sens du détail, l'auteure dénonce la corruption et les petits arrangements qui gangrène les deux pays, réminiscence de ce qu'elle a probablement observer lors de ces séjours sur le territoire.

De plus, en faisant de son héroïne un personnage fort et indépendant, la romancière met en opposition les violences faites aux femmes et notamment le viol comme crime de guerre. Tina, représenterait-elle cette nouvelle génération de femmes devenues actrices de leur propre vie ?

Un roman bien rythmé, une galerie de personnages intéressants et des situations rocambolesques font de ce roman une agréable lecture qui sort sans conteste, des sentiers battus.
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Dans la petite ville de Sangui, au Kenya, Tina est une jeune adolescente qui vit seule sur le toit d'un immeuble. Elle fait partie d'un gang influent et est une des meilleures cambrioleuses. Orpheline, elle cherche à venger sa mère assassinée. Sa mère était une domestique et Tina est convaincue que c'est M. Greyhill, le maître de maison qui la tuée. En cherchant à découvrir les secrets de cet homme blanc, Tina entre par effraction dans la maison qui la vue grandir et tente de pirater l'ordinateur, mais elle sera découverte par Michael, le fils de la maison avec qui elle a de nombreux souvenirs…

La Fille qui n'existait pas (je ne comprends pas trop la signification de ce titre…) est un roman jeunesse très agréable à lire. L'intrigue est prenante et on découvre avec Tina les nombreux secrets qui ont jalonné la vie de sa mère et donc de la sienne. le roman est particulièrement bien ficelé. Les révélations s'enchaînent et les 400 pages du roman se dévorent à une vitesse folle. L'intrigue qui paraît plutôt simple au premier abord, se révèle vraiment intéressante par la suite. La mère de Tina était une femme de caractère aux multiples vies et nous les découvrons en même temps que Tina. Tina est une héroïne que j'ai beaucoup aimé suivre. Débrouillarde, pleine de caractère, elle saura s'appuyer et être là pour ses amis les plus proches et pour sa petite soeur qu'elle aime tant. L'histoire se passant au Kenya et au Congo (dont sont originaires Tina et sa maman), le contexte est particulièrement dépaysant et intéressant. On y apprend de nombreuses choses et c'est plutôt rare de voir un roman jeunesse se passer en Afrique. L'auteure, Natalie C. Anderson a fait de nombreuses missions humanitaires en Afrique et elle profite de son roman pour faire passer des messages très importants.

La Fille qui n'existait pas fut donc une belle surprise. En nous proposant une intrigue bien ficelée et pleine de rebondissement, Natalie C. Anderson nous propose un roman jeunesse très prenant dans un environnement africain que l'on a peu l'habitude de lire et c'est bien dommage.
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Un pari audacieux pour Pocket Jeunesse dont je félicite d'avoir mis en avant ce roman. Il dénote de ses habituelles sorties littéraires. Nathalie C Anderson, en plus d'avoir oeuvré dans une ONG en Afrique, décide de proposer un roman young adult pour expliquer à nos chers adolescents la triste réalité dans certains pays d'Afrique. Les villes sont fictives mais pourtant ce qu'ont vécu Anju et Tina sont tirés de faits réels. Je me souviens des conséquences sur la population de la Guerre au Rwanda dans les années 90. Je me souviens de la réalité des femmes qui rencontraient la milice. Et cette réalité existe peut-être encore aujourd'hui… Je garde espoir que non mais….
J'ai ici une adolescente Tina, 16 ans qui fait partie d'un gang. Réalité ou fiction actuelle ? L'auteure nous décrit la vie de Tina, un quotidien qui fait froid dans le dos. Au delà de la quête de vérité, le lecteur est mal à l'aise. L'auteure essaie de proposer une porte vers l'espoir.
Je félicite l'auteure d'avoir su rester subtil et « douce » dans la description du calvaire des femmes. Elle suggère mais ne dévoile pas avec des mots crus. Elle ne choque pas le jeune lectorat. Un pari osé mais bien cadré. le but, ne pas déranger l'adolescent mais lui faire comprendre.
Un roman addictif où un étau se referme autour de l'héroïne. Beaucoup de suspense et d'action qui en fait un roman turn over. Par contre, certaines scènes je trouve un peu too much pour des adolescents en action. L'auteure reste droite dans ses baskets et nous propose pas un délire de romance, pour mon plus grand plaisir. Les thèmes abordés : vengeance, famille, trafique, violence, confiance. J'avoue avoir été déconcertée par la scène finale qui est loin de ressembler à un happy end pour moi. J'ai certes une note d'espoir. C'est réaliste mais chagrinant.
J'espère relire l'auteure dans le même registre. Un livre intéressant que je conseillerai aux adolescents.
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Jeune et moins jeune, découvrez ce roman poignant, trépignant et émouvant. Vous découvrirez une héroïne, Tina qui marque par son style : hargne, courage et témérité. Vous voyagerez de manière pratiquement photographique dans un Congo très contemporain. Et enfin vous serez menez par le bout du nez par des envers et des revers aussi palpitants qui.un excellent thriller. Une lecture qui me semble parler à tous les âges !
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Christina dite Tina Masika a quitté son village de Kasisi en République démocratique du Congo avec sa mère Anju Yvette Masika à cause de la guerre. Elle est réfugiée à Sangui au Kenya où elle a intégré après le meurtre de sa mère, la bande des Goondas, elle est entraînée pour commettre des vols. Elle veut venger la mort de sa mère, il s'agit de voler, ruiner, dénoncer puis tuer l'homme d'affaires Roland Greyhill qu'elle soupçonne du meurtre de sa mère. L'opération est minutieusement préparée mais un grain de sable vient bloquer l'engrenage savamment élaboré. le fils de Roland Greyhill, Michael est dans la maison et arrête Tina. Il l'emprisonne et il lui propose un pacte : elle ne dévoile pas les secrets du magnat du commerce de métaux précieux et il lui prouve que son père n'est pas le meurtrier. En effet, à leur arrivée au Kenya, Tina et sa mère ont été recueillis et hébergés chez Roland Greyhill, celui-ci est tombé amoureux d'Anyu et ils ont eu ensemble un enfant, Kiki, aujourd'hui dans une institution religieuse. Ils mènent l'enquête avec l'aide de Skinny, un ami de Tina, geek exceptionnel capable de forcer toutes les protections informatiques. Mais la bande des Goondas ne l'entend pas ainsi, M. Omoko, le chef, veut que la mission se poursuive, Tina est donc recherchée par ses anciens complices, Big Boy et son frère, La Fouine.

Un thriller inattendu. L'auteure a vécu au Kenya et a travaillé pour des organisations humanitaires venant en aide aux réfugiés des guerres en République démocratique du Congo et au Rwanda. Elle a entendu de nombreux témoignages de femmes et d'enfants. Elle connaît bien les problématiques de cette zone d'Afrique de l'Est. Elle évoque tous ces sujets dans le parcours terrible de la mère de Tina, Anju, emprisonnée par les milices, violée, violentée et brisée à jamais par les tortures en République démocratique du Congo, manipulée dans le cadre des trafics de métaux précieux avec des enjeux financiers colossaux. le scénario est habile et le roman se lit comme un policier. C'est surtout un beau portrait de jeune fille qui passe de la rage et la haine à la sagesse et à la paix.
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Un p'tit bijou. Ce roman de littérature jeunesse aurait pu s'apparenter à une banale enquête au style policier menée par des ados, sauf que l'intrigue se passe en Afrique… avec des moeurs, des coutumes, une « way of life » et des conditions de vie qui ne nous sont pas familiers…et là, ça change tout…

Notre héroïne s'appelle Tina, 16 ans, orpheline. Sa mère a été assassinée cinq ans plus tôt, presque sous ses yeux. Livrée à elle-même (elle ne connaît pas son père), se retrouvant dans la rue, elle a intégré un dangereux gang kenyan. Pour s'en sortir, elle est passée maître dans l'art du vol. « Règle numéro un : un voleur n'existe pas ». On tient sans doute là une explication du titre français, un voleur devant passer inaperçu pour arriver à ses fins… Mais attention, un voleur en Afrique n'a pas le même traitement qu'en France. En France, que risque un voleur qui se fait attraper ? La prison. Dans certains pays d'Afrique, les gens se font justice eux-mêmes : on tue les voleurs. La police n'intervient pas. Ce point est bien rappelé dans le roman. Il y a quelques semaines, une de mes amies m'a raconté son voyage au Togo l'an dernier ; elle a assisté devant chez « elle » (elle était chez l'habitant) à un « lynchage en règle » d'un voleur par la populace, en pleine rue. Une autre vision des choses…

L'intrigue tourne autour du but ultime de Tina : venger sa mère. Comme elle pense que le coupable n'est nul autre que l'ancien employeur de sa mère, un blanc très fortuné, elle s'introduit dans sa villa afin de le dépouiller. Elle a mis au point un plan infaillible. Seulement voilà, elle n'avait pas prévu de se retrouver nez à nez avec Michael, le fils, au côté de qui elle a grandi… Les deux amis d'enfance vont devoir pactiser. Et si finalement l'assassin n'était pas celui que l'on croyait ? L'enquête ne fait que commencer…

Dans ce roman, on voyage entre le Kenya et le Congo. Mais ce voyage n'est pas de tout repos. Il y a une partie « aventure ». Parce que l'Afrique, c'est pas la France : on ne se déplace pas facilement en voiture, en train ou en avion. Alors il y a le bus : les trajets y sont longs et se font sur des routes cahoteuses en compagnie de poules. Si, si, je vous assure ! C'est écrit dans le livre, et j'ai souri en lisant ce passage parce que je me suis rappelé ma propre expérience : j'ai eu la chance de faire un (trop) court séjour en Ouganda, chez l'habitant, et avec ma bande d'amis nous avons relié la capitale ougandaise et la capitale rwandaise en bus. Nous avons fait le trajet de nuit, il y avait une poule que l'on n'a pratiquement pas entendue du trajet. Il a duré 10h et on espérait ainsi gagner une journée. Sauf que l'état des routes nous faisait faire des bonds de 3 mètres sur nos sièges, toutes les 5 minutes. Moi je me croyais carrément dans un manège ou un jeu vidéo. Résultat : on n'a pas fermé l'oeil de la nuit, alors sur le coup c'était pas trop drôle mais qu'est-ce qu'on en a ri plus tard ! Bref, l'aventure, la vraie ! Bon, pour en revenir à nos héros, pour des raisons financières et sociales expliquées dans le roman, ils ont préféré faire le voyage planqués dans des camions de bananes. Je vous le dis, un thriller en France n'a rien à voir avec un thriller en Afrique !

Bon, après, il y a la partie plus sombre du récit. On apprend en même temps que Tina ce qu'a vécu sa mère, la raison pour laquelle elle a dû fuir le Congo et a obtenu le statut de réfugiée au Kenya. Pour y avoir travaillé des années dans des ONG de défense des réfugiés, l'auteure connaît très bien ce pays d'Afrique et les difficultés rencontrées actuellement par la population. Au travers des tranches de vie de ces personnages fictifs, on découvre les horreurs de la guerre, qui, elles, sont bien réelles, guerre qui fait toujours rage dans ce pays. Même les infirmières indigènes travaillant dans des hôpitaux religieux ne sont pas à l'abri. Que peuvent espérer ces femmes tombant aux mains des rebelles, sachant que la protection de la milice est un leurre ? Corruption, pots-de-vin, atteintes aux droits de l'homme… dans le récit, j'ai été très touchée par certains passages qui expliquent les viol(ence)s subies par certain(e)s ; quand on sait que c'est vrai et que ça existe réellement, ça remue quelque part, là, tout au fond de soi. Mais je tiens à vous rassurer, l'auteure est très digne et très sobre dans son écriture, on ne tombe pas dans le glauquissime ou le pathos.

Notre héroïne s'est forgé un caractère fort, elle est indépendante et a appris à se débrouiller toute seule. Mais sous sa carapace, c'est une jeune fille très sensible que la vie n'a pas épargnée. On s'y attache, on veut découvrir la vérité avec elle. J'ai tremblé avec elle à certains moments, parce que comme c'est un thriller y'a du suspense, et aussi parce que je me suis projetée dans ces endroits que je ne connais pas, et que, c'est bien connu, l'inconnu fait peur. Et ce roman qui est très poignant se termine par une ode à la vie.

La traduction est fluide, le roman se lit facilement, l'auteure a glissé quelques mots en swahili ou en sheng (un dialecte de rue qui est un mélange de swahili et d'anglais) ; ces mots, utilisés avec parcimonie, renvoient à un glossaire explicatif en fin de livre.

Bref, ce roman nous projette en plein coeur de l'Afrique, dépaysement garanti, on y découvre une culture qui, comme chaque culture, a ses points forts et ses points faibles. Je recommande chaudement cette très belle découverte.

Ps : chaque fois que je vois le titre de ce roman, je ne peux pas m'empêcher de fredonner « Et si tu n'existais pas… » de Joe Dassin. Pourtant, entre la chanson et le bouquin, rien à voir !
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Tina appartient depuis cinq ans à un gang. Mais elle garde en partie sa liberté et surtout elle n'est pas contrainte à la prostitution comme la plupart des filles.

Elle tient à rester en vie car elle doit protéger sa soeur, placée dans un foyer qui ne peut accueillir qu'un enfant par famille et surtout car elle souhaite venger le meurtre de sa mère.

Persuadée de connaître le coupable, un riche blanc qui travaille dans le domaine minier, elle doit aujourd'hui participer activement au piratage de ses données.

Mais l'opération va vite se compliquer et ses certitudes se fissurer...

Un bon roman policier qui nous entraîne en centre Afrique et nous ouvre les yeux sur les conditions de vie des habitants malmenés par le pouvoir dangereux et chaotique des milices qui font la loi sur le terrain.

L'héroïne est accompagnée par deux autres personnages improbables mais qui ont la qualité, par le décalage, d'amener Tina à s'interroger sur son identité mais aussi sur les mines d'or.

Un roman dense sur le thème de la vengeance.

A découvrir
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Je ne sais pas quoi penser de ce livre. Sur le moment j'appréciais la lecture puis une personne m'a demandé de lui raconter l'histoire, et là...je ne savais pas quoi dire à part : “Tina vit sur un toit depuis la mort de sa mère, donc ça fait 5 ans. Elle a fait un plan pour se venger de l'assassin qui au final est peut être une autre personne. Elle va voyager pour savoir si c'est lui ou pas.”. Pas terrible quand on parle d'un livre, non ? Parce que d'habitude quand on aime bien un bouquin on parle de lui comme si c'était une merveille, on explique toutes les nuances qu'il y a, les complexes, le style de l'auteur qui nous transporte et on enjolive tellement les choses que ça paraît ridicule de porter tant d'importance à un livre. Or, je ne savais pas quoi dire comme quand je me retrouve avec un livre moyen. Pourtant l'idée en elle-même est sympa : Une jeune fille orpheline qui essaye de survivre dans une ville en Afrique tout en veillant sur sa petite soeur qu'elle a placé dans une école de bonne soeur. Tina, donc l'orpheline en question, veut se venger de celui qui a assassiné sa mère avec un plan qu'elle croyait imbattable jusqu'à ce qu'elle se fasse prendre sur la fait par son ami d'enfance. Michael la met en doute et ensemble ils vont mener une enquête.

Natalie C.Anderson a fait des efforts pour que son histoire soit crédible en mettant des mots swahili (langue parlée au Kenya) et un argot des rues. Mais malgré ses efforts fournis la lecture ne m'a pas transcendée. Pendant ma lecture j'ai eu l'impression qu'il manquait quelque chose aux personnages et je ne savais pas ce que c'était jusqu'à maintenant : les personnages manquent de dimensions. Par ce terme j'entends qu'ils ne font pas ressentir leurs émotions et c'est dommages car j'aime bien être triste et pleurer pendant une lecture [non je ne suis pas sado ;D] et Tina a un passé douloureux avec des cicatrices. Je trouve ça terriblement dommage car quand je vois un personnage tel que Tina j'attends l'auteur sur un point de vue psychologique, ce qui se passe dans sa tête. Donc des flashbacks auraient certainement changé ma perception et mon avis sur ce bouquin.

Si je n'ai pas aimé ce livre c'est aussi parce que l'impression de regarder l'histoire ne me quittait plus à partir du milieu du livre. Or, il est préférable de vivre l'histoire que de la regarder… Natalie C.Anderson ne met pas de suspens et la suite de l'histoire malgré un rebondissement inattendu reste plat. Pas de sentiments à l'horizon, camarade !

Les seules choses que j'ai aimé sont peut être la couverture de ce livre, qui est très belle et pleine de couleurs, et les règles du personnage qui introduisent chaque chapitre.

3 étoiles me semblent appropriées pour un récit qui n'a pas des personnages poignants/marquants mais qui n'est pas si mauvais car la lecture n'et pas désagréable.
Lien : https://unelectureparminute...
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Voilà un roman ado haletant qui laisse ses 400 pages se faire dévorer, l'air de rien.
Tina est une héroïne, une vraie. Ado de 16 ans, orpheline, qui vit sur un toit, se débrouille pour survivre comme elle peut, tout en veillant sur sa petite soeur qu'elle a placé dans une institution pour qu'elle ait un meilleur avenir. Entrée dans un gang, elle est devenue une excellente voleuse. Et surtout, elle veut se venger de celui qui a tué sa mère. Elle a du courage, de la ténacité, un gros caractère.
L'Afrique (Kenya et Congo) est l'autre personnage principal de ce roman. Et sûrement la partie la plus captivante pour moi. Les couleurs, les odeurs, le mode de vie, la violence sont dépeints avec beaucoup de réalisme et de vie. La vie quotidienne, les gangs, la situation militaire et politique, les riches exploitants étrangers...
Alors oui, nous sommes dans un roman ado, alors il y a de grosses ficelles (l'ami d'enfance super beau gosse, le pote totalement geek, les révélations sur le père, la façon de dénouer certaines situations...). Mais c'est normal pour ce type de littérature (ou alors je suis trop blasée?) et cela n'enlève rien au tourbillon dans lequel nous entraîne cette lecture.
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