>
Critique de Lesvoyagesdely
"Sweet Paprika" est une sexy et jolie surprise, car l'histoire est diablement bien abordée, plus mature, réaliste, pour des personnes mûres et averties car la partie concernant les relations sexuelles n'est en aucun cas occultée, et même très explicitée, ce qui fera plaisir aux adultes. Non pas seulement pour avoir quelque chose de polisson mais de plus proche d'eux, comme ça fait aussi partie de la vie. La jeune femme est très attachante et nous montrera les différents masques qu'elle porte. Jusqu'où bout nous aurons un certain nombre de surprises.
On y parle de la vie, des relations, du travail, de sa vie en dehors du boulot et de sexe de manière décomplexée.
Cet oneshot est sorti chez les éditions Glénat, c'est de Mirka Andolfo que j'avais pu apprécié sur "Mercy" (disponible et chroniqué sur Izneo, en 3 tomes). Mais il y a différentes choses à savoir encore, tout est en noir et blanc, nous sommes plus proche d'un format manga, il y a quelques teintes de couleurs qui s'y ajoutent notamment du rose et parfois des petits coeurs. Certains mots ressortent en gras dans le texte.
Les chapitres sont séparés avec une illustration et un sous-titre.
Et pour votre plus grand plaisir, c'est un peu plus de 300 pages de lecture qui vous attendent. Aucun souci, ça se lit facilement, sans aucun ennui.
Tout commence avec Paprika enfant et ses rêves de petite fille. Puis nous retrouverons la diabolique Paprika au bureau. Elle assure dans son travail, mais quelle démone. Elle a réussi, et elle en est fière. Elle travaille dans une grande maison d'édition du nom d'Infernum Press. Vous aurez plein de jeux de mots, des références à des choses connues avec quelques déformations ...
Dans le résumé de présentation, on nous dit "cet album à mi-chemin entre le Journal de Bridget Jones et le Diable s'habille en Prada". Effectivement, ça peut le faire, je pense pouvoir ajouté "Zombillénium". C'est le monde du travail brutal, sans concession, avec des rumeurs, des collègues pas toujours charmants.
Au sein de son travail, nous aurons l'occasion d'y voir différentes choses, mais Mirka a également extrêmement bien géré sa façon de raconter, et si aujourd'hui elle a un haut poste, et voit par moment les autres comme la basse populace, ses grouillots, elle n'est pas partie directement du sommet.
De plus, il y a une diabolique ironie, c'est qu'en-dehors du travail, elle se considère comme une "looser", parce que sans ami, sans petit ami. En bref, elle n'a rien d'autre que son travail.
Mais Mirka nous offre des réflexions intéressantes, et en nous montrant différents aspects de sa vie, ce par quoi elle est passé, et combien elle peut rester sensible sur certaines choses, les traces de son passé encore aujourd'hui. Pour la faire courte, comme elle n'est pas douée au lit et que ça fait bien longtemps, quand elle va tomber sous le charme de quelqu'un qui lui ressemble, elle va vouloir s'entraîner, pour lui laisse toutes ses chances et être prête le moment venu.
Tout est très bien croqué que ce soit sexuellement, ou les sentiments, les peurs, les doutes, la pression sociale, tout comme la familiale. Les fameuses attentes, trouver son chemin de vie et qui on est. Paprika s'expose à nous, et à travers elle, également quelques autres en partie. Il y a de la diversité, de l'ouverture d'esprit, beaucoup de situations différentes.
La représentation littérale ange et démon ajoute du piquant.
C'est assez impressionnant de voir ainsi la palette de Mirka Andolfo, ce n'est pas du tout la même ambiance, ni le même style graphique, entre "Mercy" et "Sweet Paprika", mais une belle mise en avant féminine.
On y parle de la vie, des relations, du travail, de sa vie en dehors du boulot et de sexe de manière décomplexée.
Cet oneshot est sorti chez les éditions Glénat, c'est de Mirka Andolfo que j'avais pu apprécié sur "Mercy" (disponible et chroniqué sur Izneo, en 3 tomes). Mais il y a différentes choses à savoir encore, tout est en noir et blanc, nous sommes plus proche d'un format manga, il y a quelques teintes de couleurs qui s'y ajoutent notamment du rose et parfois des petits coeurs. Certains mots ressortent en gras dans le texte.
Les chapitres sont séparés avec une illustration et un sous-titre.
Et pour votre plus grand plaisir, c'est un peu plus de 300 pages de lecture qui vous attendent. Aucun souci, ça se lit facilement, sans aucun ennui.
Tout commence avec Paprika enfant et ses rêves de petite fille. Puis nous retrouverons la diabolique Paprika au bureau. Elle assure dans son travail, mais quelle démone. Elle a réussi, et elle en est fière. Elle travaille dans une grande maison d'édition du nom d'Infernum Press. Vous aurez plein de jeux de mots, des références à des choses connues avec quelques déformations ...
Dans le résumé de présentation, on nous dit "cet album à mi-chemin entre le Journal de Bridget Jones et le Diable s'habille en Prada". Effectivement, ça peut le faire, je pense pouvoir ajouté "Zombillénium". C'est le monde du travail brutal, sans concession, avec des rumeurs, des collègues pas toujours charmants.
Au sein de son travail, nous aurons l'occasion d'y voir différentes choses, mais Mirka a également extrêmement bien géré sa façon de raconter, et si aujourd'hui elle a un haut poste, et voit par moment les autres comme la basse populace, ses grouillots, elle n'est pas partie directement du sommet.
De plus, il y a une diabolique ironie, c'est qu'en-dehors du travail, elle se considère comme une "looser", parce que sans ami, sans petit ami. En bref, elle n'a rien d'autre que son travail.
Mais Mirka nous offre des réflexions intéressantes, et en nous montrant différents aspects de sa vie, ce par quoi elle est passé, et combien elle peut rester sensible sur certaines choses, les traces de son passé encore aujourd'hui. Pour la faire courte, comme elle n'est pas douée au lit et que ça fait bien longtemps, quand elle va tomber sous le charme de quelqu'un qui lui ressemble, elle va vouloir s'entraîner, pour lui laisse toutes ses chances et être prête le moment venu.
Tout est très bien croqué que ce soit sexuellement, ou les sentiments, les peurs, les doutes, la pression sociale, tout comme la familiale. Les fameuses attentes, trouver son chemin de vie et qui on est. Paprika s'expose à nous, et à travers elle, également quelques autres en partie. Il y a de la diversité, de l'ouverture d'esprit, beaucoup de situations différentes.
La représentation littérale ange et démon ajoute du piquant.
C'est assez impressionnant de voir ainsi la palette de Mirka Andolfo, ce n'est pas du tout la même ambiance, ni le même style graphique, entre "Mercy" et "Sweet Paprika", mais une belle mise en avant féminine.
