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Critique de Alfaric


Dans le monde rétrofuturiste d'Hercynion où la frontière entre science et magie est parfois bien mince, la part belle est faite aux aventuriers du ciel. La vie du jeune pilote Sacha change à tout jamais quand le vieux Paulo l'incite à prendre avec lui jusqu'au prochain relais trois passagers clandestins…

Ils sont rapidement pris en chasse par les forces militaires de la Confédération Andémienne, et une course poursuite s'engage entre Firenza qui veut s'emparer des créations d'Edmund Traveler et sa fille Coline qui veut les mettre hors d'atteinte à Alexandrie la cité des sciences…


Le duo Coline / Sacha marche immédiatement (version ado des héros des Aventuriers de l'arche perdue ? ^^), mais la star reste quand le chat ailé Typhon, mélange entre Einstein, Socrate, Sun Tzu et Machiavel. Quand je pense à tous ces personnages animés yankees qui n'existent que pour vendre des produits dérivés, alors que là on a une peluche sur pattes absolument géniale qui n'en génère aucun je m'interroge…
Le récit démarre rapidement, c'est très rythmé et on veut clairement rendre hommage aux héros de l'Aéropostale et aux antihéros des Frères ce la Côte… Mais personnellement j'avais l'impression qu'on était entre George Lucas et Hayao Miyazaki : les héros de "Starwars", de "Laputa" ou "Porco Rosso" aurait déboulé sans prévenir que j'en aurai été aucunement surpris… Obi-Wan Kenobi m'a même manqué ! ^^
J'avais beaucoup aimé le travail de la scénariste Mel Andoryss, précédemment, mais là je crois qu'avec Xavier Colette talentueux tant aux dessins qu'aux couleurs elle a trouvé un formidable compagnon d'aventure ! Tout ce qu'il fait est très expressif et très coloré, tout en étant d'une remarquable fluidité : on voit tout de suite quelle cool adaptation on pourrait en tirer…


On a avec la bande dessinée un formidable réservoir de séries et de films d'animation, mais non les producteurs français continue bien trop souvent, pour ne pas dire tout le temps, de vouloir singer la Disney Corporation sans le génie mercantile et le force de frappe marketing de la firme yankee… du coup on a toute une génération de talents qui voit leurs projets pourrir dans leurs cartons alors qu'ils ne demandent qu'à suivre les pas des géants sacrés de l'animation japonaise… Mais que c'est triste un tel gâchis !
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