Le choix des éditions
José Corti de consacrer 5 volumes de presque 500 pages chacun à un auteur russe du début XXème totalement oublié en ce début de XXIème siècle est étonnant. Corti n'est pas spécialisé dans la littérature russe, loin de là, et j'imagine que c'est un coup de coeur.
L'éditeur nous annonce sur son site web "la publication, par ordre chronologique de la totalité de ses récits dans une nouvelle traduction".
Gros bémol sur cette publication "par ordre chronologique" : peu de repères chronologiques, ni biographie de l'auteur (hormis intégrée à la préface générale, préface rapide en 4 pages; on lira par comparaison, la préface de 26 pages du recueil Nouvelles publiée en 1904 chez Edition du Monde illustrée qui donne une idée de la passion qui anime
Serge Persky lorsqu'il la rédige), ni surtout de la période à laquelle correspond ce tome 1! Quand on sait l'importance des événements sur la vie des gens, et dans une période aussi dense que les années 1900-1917 où l'histoire s'accèlère, c'est un manque. Bon, certaines nouvelles (pas toutes) sont datées, on peut donc estimer qu'il s'agit ici de 1899-1902.
Reste que beaucoup de ces nouvelles n'ont jamais été traduites précédemment. C'est toujours un régal de lire
Andreiev, un auteur majeur du début du siècle.
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