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Critique de sld09
C'est ma deuxième lune de miel en moins d'un mois : après L'Anti-Lune de Miel de Christina Lauren, je découvre Lune de Miel en Solitaire de Keria Andrews et je dois avouer que j'ai préféré cette dernière que j'ai trouvée plus touchante. Il y a quelques coquilles et la traduction est parfois maladroite, mais Keira Andrews nous raconte une jolie histoire d'amour à la fois très romantique et très explicite, comme elle sait si bien le faire.
Et puis dans ce roman, l'autrice nous fait aussi prendre conscience des difficultés quotidiennes des personnes malentendantes : des difficultés à vivre sans entendre, à faire comprendre ces difficultés aux autres, proches ou inconnus, des difficultés sans répétitives et sans fin. On a beau savoir ce que doit être compliqué de vivre avec ce handicap, on oublie souvent que c'est une gêne perpétuelle...
Les deux personnages, Ethan et Clay, qui ne semblent rien avoir en commun, ont tous les deux un parcours émouvant. le premier, atteint de surdité depuis quelques années, part seul en Australie après avoir découvert que son fiancé le trompait. L'autre, la quarantaine passée, divorcé et père de deux grands enfants, se découvre soudain une attirance pour les hommes, ou du moins pour un homme.
Leur relation se noue en douceur et évolue avec fluidité, sans véritable obstacle si ce n'est les hésitations des deux hommes à cause de tout ce qui les sépare (l'âge, les expériences passées, sans compter qu'ils ne vivent même pas sur le même continent...).
Tout se résout sans doute un peu facilement, mais c'est une lecture qui fait du bien et j'ai eu du mal à poser le roman tellement j'avais envie de voir comment Ethan et Clay s'en sortiraient.
Et puis dans ce roman, l'autrice nous fait aussi prendre conscience des difficultés quotidiennes des personnes malentendantes : des difficultés à vivre sans entendre, à faire comprendre ces difficultés aux autres, proches ou inconnus, des difficultés sans répétitives et sans fin. On a beau savoir ce que doit être compliqué de vivre avec ce handicap, on oublie souvent que c'est une gêne perpétuelle...
Les deux personnages, Ethan et Clay, qui ne semblent rien avoir en commun, ont tous les deux un parcours émouvant. le premier, atteint de surdité depuis quelques années, part seul en Australie après avoir découvert que son fiancé le trompait. L'autre, la quarantaine passée, divorcé et père de deux grands enfants, se découvre soudain une attirance pour les hommes, ou du moins pour un homme.
Leur relation se noue en douceur et évolue avec fluidité, sans véritable obstacle si ce n'est les hésitations des deux hommes à cause de tout ce qui les sépare (l'âge, les expériences passées, sans compter qu'ils ne vivent même pas sur le même continent...).
Tout se résout sans doute un peu facilement, mais c'est une lecture qui fait du bien et j'ai eu du mal à poser le roman tellement j'avais envie de voir comment Ethan et Clay s'en sortiraient.
