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Critique de jcohmega


L'ouvrage est intéressant dans le sens où il apporte un éclairage historique de l'apparition du concept de neurophilosophie dont l'origine est celle de la philosophie analytique américaine, à la fois naturaliste et réductionniste. Il accorde un chapitre à Jean-Pierre Changeux et la neurophilosophie à la française et un (trop) court chapitre au connexionisme et aux réseaux de neurones formels. Il se termine sur une perspective plus ouverte, celle d'un esprit "incarné" (embodiment dans la terminologie anglo-saxonne) qui trouve ses racines, en France, chez Merleau-Ponty. On peut regretter que l'ouvrage contienne autant de fautes d'orthographes, de coquille, de phrases incomplètes et certaines mauvaises références. Vingt ans plus tard, ce petit livre mériterait une complète réédition pour l'actualiser et faire le point sur l'état de la neurophilosophie et les progrès de l'Intelligence Artificielle aujourd'hui.
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