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Critique de bdelhausse


Le tome 1 de la Geste des Chevaliers Dragons figurait depuis pas mal de temps dans mes "pense-bête". Dès la couverture, on devine que la BD date des années 1990. 1998 pour être précis. La saga fait partie des productions Vents d'Ouest de l'époque. de la masse des productions, dirais-je même. Je ne veux surtout pas dénigrer, mais avec Soleil, ce sont des maisons d'éditions qui vont inonder le marché de bandes dessinées avec des héroïnes arborant un 95D qui défie la gravité. D'ailleurs, Varanda sigfnera Les filles de Soleil. Signe des temps, autres temps, autres moeurs, pourrait-on dire. Perso, je n'ai jamais été trop fan de cette heroic-fantasy érotisée (on frise le pléonasme, là) qu'elle soit masculine avec Conan ou féminine avec des BD de Segrelles, Crisse, les feux d'Askell... par exemple et entre autres.

Ange et Varanda, je les ai principalement rencontrés dans les jeux de rôle, Bloodlus, Scales, Bitume, ou INS-MV... Les illus de Varanda pour Bloodlust ont fait énormément pour le JdR en apportant une sacrée touche d'érotisme dans les chambres d'ados boutonneux (dont je n'étais plus...).

Ici, on est dans de l'heroic fantasy pure et dure. On revisite le mythe de la vierge sacrifiée au dragon en considérant que les vierges sont invisibles aux dragons. Ceux-ci modifient la réalité autour d'eux et transforment les êtres humains en monstres assoiffés de chairs et de sang. Dès lors, les vierges de s Chevaliers Dragons sont chargées d'occire lesdits dragons avant qu'ils ne perturbent le monde. Mais pas trop vite non plus... car en transformant la réalité, les dragons sont réputés pour y inclure des gemmes, de l'or, etc.

Le tome 1 permet de suivre Jaïna, une Chevalier Dragon (pas de féminisation des titres et fonctions à l'époque), accompagnée de son écuyère. le storytelling est limpide, linéaire, rapide, sans écueil. C'est une longue autoroute qui mène le duo de guerrière de leur couvent au combat final contre un énorme lézard. le réalisme de Varanda fait mouche en ce qui me concerne. On retrouve un peu de Druillet ou de Ledroit dans le trait et la manière d'aborder une planche (mais en moins abouti, osé ou novateur quand même). Cela reste fort classique (ce qui n'est pas un défaut) et un tout petit peu daté.
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