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Critique de Sharon


Ce que j'aime dans la littérature jeunesse suédoise, c'est sa capacité à être originale. Je pourrai dire qu'il appartient au genre policier – des objets disparaissent, et les adolescentes enquêtent pour les retrouver. Je pourrai dire aussi qu'il s'agit d'un roman assez classique : il est fréquent que la littérature jeunesse fasse se rencontrer des personnes d'horizons différents et montrent ce que leur a apporté leur confrontation. Je pourrai ajouter que le roman se teinte peu à peu de fantastique. Ce serait à chaque fois réducteur parce que l'autrice Ingelin Angerborn connaît les codes des différents genres et jouent avec eux.
Le récit est rétrospectif, l'on sait donc qu'Elvira et ses amies Bea et Maja vont s'en sortir. L'on sait aussi qu'elles n'ont plus envie de parler de ce qui s'est passé, preuve que les événements qu'elles ont vécus les ont marqués, plus profondément qu'un lecteur adulte pourrait le penser. Comme dans tout bon roman proche du genre fantastique, il restera des zones d'ombre, des faits pas entièrement expliqués, des doutes, enfin, puisque seules les jeunes filles sont témoins de certains phénomènes, et elles ont beau les vivre, elles n'ont pas elles-même d'explications rationnelles de ce qu'elles ont vécu, doutant de leur propre perception.
Plus légèrement, le lecteur peut voir aussi que la colonie de vacances se passe bien, que des amitiés se nouent, malgré les différences. Les activités se passent bien, les adultes prennent soin des jeunes qui leur sont confiés. C'est sans doute parce que tout se passe bien que le fantastique peut s'épanouir – parce que tout va bien.
Chambre 213 – une lecture pour frissonner.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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