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Critique de Crossroads


Le Pape, le Kid, l'Iroquois et le lecteur médusé.

Hey, m'sieur Anonyme, quid de votre propension à faire dans le léger jouissif ?
Hein, dis ?
Non pas que je sois devenu soudainement exigeant mais lorsque je me tourne vers quelque chose que je sais pertinement être superficiel, je m'attends à un minimum d'épaisseur stylistique.
Comme un persistant doute quant à l'auteur de ce petit bijou de contrefaçon à la plume aussi pauvre que l'oralité défaillante proposée par la batterie d'élevage de télé-réalistes officiant sur NRJ12, j'en passe et des moins bons, pour peu que ce soit humainement possible.

Le style est inexistant, l'histoire totalement incohérente.
Prenez un puzzle 6 pièces, je sais, j'ai de l'audace à revendre, prises séparément, chacune présentera un intérêt certain. Tentez de les assembler pour en tirer quelque chose de finalement abouti et c'est le cassage de crâne assuré.
Les deux premiers opus de la franchise m'avaient procuré un bien fou, les deux suivants commençaient déjà à s'essoufler.
Celui-là me laisse sans voix. Abandon libérateur aux alentours des 200 premiers feuillets ingurgités sans qu'aucun petit sourire ne soit venu titiller mon cortex habituellement bon public.
Impossible d'y trouver la moindre excuse, plaisir zéro, curseur agacement poussé à son max.

Foultitude de personnages aux pseudos improbables, bordel subtilement baptisé "Au minou joyeux", vacuité abyssale des dialogues, récit labyrinthique que même Icare s'y serait paumé, ma patience est à bout, je lâche l'affaire en souhaitant ardemment que Psycho Killer tienne bien plus du pastiche que du grotesque.
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