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Critique de Crossroads


C'est désormais officiel, Anonyme et moi, on est fâché tout plein.

Au sortir d'un dégueulasse le pape, le kid... je décidais, n'écoutant que mon courage relatif et accessoirement une PAL m'enjoignant misérablement de l'écourter, de renouveler ma confiance à celui qui fit battre la chamade mon p'tit coeur de rocker en des temps aujourd'hui reculés.
Mal m'en a pris.
Ça m'apprendra à n'écouter les p'tites voix de dedans ma tête !
Mais non, Elvis, cette idée de reprise de biniou acoustique en tutu à pompons et mocassins à glands, en dansant le sirtaki, n'est peut-être pas l'idée du siècle ! Ni de celui-ci, ni d'aucun autre ! File donc ranger ton Graceland, mon p'tit bonhomme, et que ça sau...roule !

Psycho Killer en nanar accompli, option série Z, ça le fait.
Prenez un bled paumé empli...de paumés. B Movie Hell qu'il s'appelle, le patelin, ça aurait déjà dû me mettre la puce à l'oreille.
Bref, pour dire, le gars omnipotent du coin dirigerait, comme qui dirait, un bordel plutôt bien coté au guide des bordels plutôt bien cotés: le Minou Joyeux ! On commence déjà à faire dans l'élevage de puces, là.
Et v'là t'y pas qu'un sombre desperado sorti de nulle part - enfin si, du bois, visiblement, mais chut, c'est une surprise - agissant sous les traits d'un immonde masque horrifique fait rien que dézinguer tout ce qui bouge. Tout ce qui bouge pas itou donc, jouer à 1,2,3 soleil ! en pensant benoîtement échapper à ce défourailleur patenté, on oublie.
Mais quel sombre héros de l'amer pour sauver tout ce petit monde en voie de disparition aussi imminente que brutale, hein, qui, je vous le donne en cent ?!

Voili, voilou.
Un pitch de malade. Un vocable un peu moins excrémentiellement olfactif que celui de notre dernière rencontre et c'est avec un entrain moyen que j'ai moyennement dégusté un récit qui, on va pas se mentir, tape dans le moyen.
Penser qu'en mélangeant aléatoirement, sans véritable talent, meurtres en série, sexe et langage ordurier, est forcément gage de panard intense.
Ben non.
Psycho Killer se lit vite et s'oublie encore plus rapidement.
Et c'est bien là son seul fait d'arme notoire.
Très largement dispensable...
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