AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Floccus



"Et tout cela finit par s'éteindre et se noyer tranquillement dans les eaux de vaisselle." (125)

Il paraît qu'il y a de moins en moins d'alouettes. Un tiers de ces siffleurs des champs aurait disparu en 15 ans. Aussi fragiles et volatiles que la voix de "la tendresse humaine". On ne la suit pas complètement, Jeanne, on adhère pas tout à fait à sa résolution guerrière. Mais quand même, on a du respect pour sa lumineuse droiture et sa foi sincère, à son corps défendant. C'est une pièce qui a beaucoup à nous dire sur notre époque. Sur les discours biaisés, tortueux et sournois. Sur la menace de "l'Idée" qui s'impose comme une massue et écrase la grâce sans une once de scrupule. Sur le religieux qui n'a que faire de l'humanisme éclairé.

"Apprenez que dans les textes dont vous parlez, si nous faisions l'imprudence de les leur confier, les simples puiseraient l'amour de l'homme. Et qui aime l'homme, n'aime pas Dieu." (123)

C'est une pièce très dure qui doit être impressionante à voir jouer. La lire, du moins, permet de moduler son imagination.

"Je vous en prie, ne mélangeons pas les diables de chacun." (21)


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}