Deuxième aventure de Geo
Paquet écrit en 1954. Une histoire de voyous et de fausse-monnaie. Comme c'est le dollar qui est imité, les services secrets américains s'en mêlent, mais s'emmêlent les pinceaux et après trois agents brutalement repassés, le Gorille sera obligé de leur prêter main forte. Et justement la force brutale, c'est sa spécialité au Gorille. Mais pas que. Sensible aux malheurs des gosses et aux angoisses des fêlés, c'est un Gorille qui est aussi sensible et délicat. Écrit au lendemain de la guerre, il y a des méchants allemands aussi féroces qu'obstinés, et les réseaux d'amitié issus de la résistance sont toujours actifs. L'écriture est soignée et l'esprit de l'époque est bien rendu. Une époque de grande porosité entre barbouzes et truands et où l'ombre de la « Main
Rouge » plane au-dessus de tous les assassinats suspects. Victime de son succès et de la production en grande série, la suite des aventures du Gorille baissera en qualité.
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