Mon bourreau de père est enfin mort

- Moi, mon papa, il me déteste. Même quand je m'excuse, il ne me pardonne jamais, il me dit parfois de mourir. Je crois que j'aurais mieux fait de ne jamais naître. Mais malgré tout, ça reste mon papa...
- Oui... Biologiquement parlant, je suis une part de lui... mais tu sais, on doit arrêter de se faire du mal en le considérant comme un père. Après tout, ce n'est pas normal de penser qu'on aurait mieux fait de ne pas venir au monde ! Un parent qui te laisse penser ça n'est pas digne d'être considéré comme tel !

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Dans cette maison, être un enfant était un crime.

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Sans eux effectivement, je ne serai jamais venu au monde. Je reniais ma propre existence alors j’avais peur de le dire, mais j’aurais aimé vivre avec un papa normal, une maman normale, dans une maison normale. Tout ce que je voulais, c’était connaître le bonheur d’avoir une famille normale. Lorsque j’ai compris ça, j’ai senti le poids qui pesait sur mon propre foyer s’envoler.

je ne voulais pas l’admettre, mais l’influence qu’on eue mes parents sur moi est énorme. Un enfant blessé par ses parents mènera toute une vie de souffrance.

Au moment où l'on se rend compte qu'on est liés héréditairement par ce lien indéfectible qu'on pourrait appeler les chaînes de la maltraitance, on prend conscience que tous les malheurs qui nous arrivent ne sont en fait pas le produit de nos actions.

Après tout, ce n'est pas normal de penser qu'on aurait mieux fait de ne pas venir au monde! Un parent qui te laisse penser ça n'est pas digne d'être considéré comme tel!

Comme vous ne disiez rien, je pensais que j’étais le seul à souffrir du passé à l’âge adulte.

J’ai l’impression que cette fois, mon cœur va se briser pour de bon.

Après tout, ce n'est pas normal de penser qu'on aurait mieux fait de ne pas venir au monde ! Un parent qui te laisse penser ça n'est pas digne d'être considéré comme tel.

La haine envers mon père, le sentiment de culpabilité pour maman, ainsi que le sentiment de dégoût envers moi-même, toujours à rejeter la faute sur les autres jusqu’à être envieux de mon propre enfant. J’étais piégée dans cette spirale d’émotions négatives. Et comme je n’étais pas tranquille à l’idée de manquer d’argent, j’ai travaillé sans relâche au point de repousser mes limites jusqu’à l’épuisement total.