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Critique de gouelan


Des moines qui tentent d'échapper à la grande purge à la fin de l'année 1937, forment une communauté et tentent de reconstruire leur Église orthodoxe, à l'abri de la folie des miliciens du NKVD, qui massacrent, pillent et sèment la terreur parmi les croyants. Des moines volants, vagabonds, acrobates, volant au secours de leur Église en enlevant des mains des bolchéviques les pièces sacrées de leur foi.

La seconde partie du roman nous fait rencontrer un jeune photographe qui se voit livrer un lourd secret à la mort de son père.
« Pour développer une photo, le produit qu'on utilise s'appelle un révélateur. Photographier, ce n'est rien d'autre. On cherche la vérité. »
Ce sera à Mathias de jouer ce rôle de révélateur, de déterrer la vérité enfouie, de la faire ressurgir du passé. Elle sera comme une lumière venue éclairer les ténèbres.
Faire face à cette vérité, lire cette page de l'histoire et l'accepter, pour ensuite pouvoir la tourner. Tout comme le photographe transforme un homme lorsqu'il le prend en photo, lui donne un nouveau visage, ce fardeau du passé au quel on fait face, va aussi se transformer, devenir plus léger.

Un roman captivant qui nous plonge dans la nostalgie de l'âme russe.
« Nous cherchons le drame à tout prix, pour le plaisir de la consolation. Nous voulons connaître cet aigu, quel qu'en soit le coût. »
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