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Critique de JessicAlister
J'ai vraiment peiné à finir ce livre, qui pourtant avait bien des chances de me plaire.
Siana revient dans sa ville natale après dix années d'exil pour vendre la maison de sa mère. Elle craint - et est certaine - de rencontrer Morgan, son premier amour, mais aussi son pire cauchemar. Dans une ville comme la leur où tout le monde surveille tout le monde, aucune chance de passer inaperçue. Les bons et les mauvais souvenirs la rattrapent. Bientôt, la voilà confrontée à ses pires craintes.
L'écriture de l'auteur est fluide et efficace. Les phrases défilent les unes après les autres sans prise de tête, j'irais même jusqu'à dire que j'aime son sens de la punch-line.
En revanche, je n'apprécie pas ce genre de texte - et le procédé est souvent employé en romance - où tout le monde sait ce qui se passe, sauf le lecteur. Je m'explique : un événement a déchiré il y a dix ans le couple que formaient alors Morgan et Siana. C'est la cause de la rupture et de la tension dramatique. Or, comme nous suivons les pensées des deux personnages, le mystère ne devrait pas rester pour nous lecteurs. le quatrième mur est brisé par l'emploi du “je” qui nous donne accès à l'intériorité des personnages ; et les personnages savent quel est le problème. C'est une tension dramatique artificielle, j'ai l'impression de tourner autour du pot, et qu'un élément me manque pour approfondir l'intrigue. Hot blood n'est pas une enquête policière, tout ne s'imbrique pas comme un puzzle une fois que l'information est révélée, non, rien ne change, juste le lecteur comprend la cause de la rupture. le fait de ne pas nous faire part dudit événement maintient juste le lecteur dans l'ignorance, déplaçant l'intensité du récit dans l'attente de LA révélation, alors que cette intensité narrative pourrait être employée à autre chose. C'est un procédé littéraire qui fonctionne certainement sur d'autres personnes, il n'est juste pas fait pour moi.
De ce fait, j'ai perdu peu à peu ma compassion pour les personnages. Arrivé à la moitié du livre, je commençais à me douter de l'événement, mais au vu des proportions de ce drame bien gardé je m'attendais à quelque chose d'encore plus énorme. L'événement (ou la suite d'événements en l'occurrence) me semble avoir eu des conséquences qu'une confiance solide et une bonne communication auraient peut-être pu surmonter. J'ai donc regretté dans ma lecture l'aspect superficiel de leur relation, et les conséquences m'ont semblé montées en épingle.
Toutefois, je relirais volontiers un livre d'Angel Arekin, car si je suis passé à côté de celui-ci, j'ai eu beaucoup de très bons échos sur ses histoires. Ce n'est donc que partie remise pour potentiellement apprécier pleinement cette auteur.
Siana revient dans sa ville natale après dix années d'exil pour vendre la maison de sa mère. Elle craint - et est certaine - de rencontrer Morgan, son premier amour, mais aussi son pire cauchemar. Dans une ville comme la leur où tout le monde surveille tout le monde, aucune chance de passer inaperçue. Les bons et les mauvais souvenirs la rattrapent. Bientôt, la voilà confrontée à ses pires craintes.
L'écriture de l'auteur est fluide et efficace. Les phrases défilent les unes après les autres sans prise de tête, j'irais même jusqu'à dire que j'aime son sens de la punch-line.
En revanche, je n'apprécie pas ce genre de texte - et le procédé est souvent employé en romance - où tout le monde sait ce qui se passe, sauf le lecteur. Je m'explique : un événement a déchiré il y a dix ans le couple que formaient alors Morgan et Siana. C'est la cause de la rupture et de la tension dramatique. Or, comme nous suivons les pensées des deux personnages, le mystère ne devrait pas rester pour nous lecteurs. le quatrième mur est brisé par l'emploi du “je” qui nous donne accès à l'intériorité des personnages ; et les personnages savent quel est le problème. C'est une tension dramatique artificielle, j'ai l'impression de tourner autour du pot, et qu'un élément me manque pour approfondir l'intrigue. Hot blood n'est pas une enquête policière, tout ne s'imbrique pas comme un puzzle une fois que l'information est révélée, non, rien ne change, juste le lecteur comprend la cause de la rupture. le fait de ne pas nous faire part dudit événement maintient juste le lecteur dans l'ignorance, déplaçant l'intensité du récit dans l'attente de LA révélation, alors que cette intensité narrative pourrait être employée à autre chose. C'est un procédé littéraire qui fonctionne certainement sur d'autres personnes, il n'est juste pas fait pour moi.
De ce fait, j'ai perdu peu à peu ma compassion pour les personnages. Arrivé à la moitié du livre, je commençais à me douter de l'événement, mais au vu des proportions de ce drame bien gardé je m'attendais à quelque chose d'encore plus énorme. L'événement (ou la suite d'événements en l'occurrence) me semble avoir eu des conséquences qu'une confiance solide et une bonne communication auraient peut-être pu surmonter. J'ai donc regretté dans ma lecture l'aspect superficiel de leur relation, et les conséquences m'ont semblé montées en épingle.
Toutefois, je relirais volontiers un livre d'Angel Arekin, car si je suis passé à côté de celui-ci, j'ai eu beaucoup de très bons échos sur ses histoires. Ce n'est donc que partie remise pour potentiellement apprécier pleinement cette auteur.
