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Critique de pascalottavi


Bouclé le roman de Frédéric Aribit intitulé "Et vous m'avez parlé de Garry Davis".
Davantage roman au sens traditionnel d'ailleurs que "Trois langues dans ma bouche" dans son classicisme soigné, son écriture léchée, ses épanchements poétiques. Avec une double structure présent/passé, une double narration en décalé qui donne au texte une originalité indéniable.
Et puis dans son contenu le jeu du chat et de la souris du mondialisme et du localisme, qui semble la marque de fabrique de l'écriture d'Aribit, pour ce que j'ai à en connaître en l'état. La citoyenneté du monde, la mondialisation selon Saint laïc Davis, l'aviateur artiste, le doux utopiste un peu allumé, le pacifiste rongé par le remords des pertes civiles qu'il a provoquées dans un conflit qui a dépassé et compromis l'Humain, cette mondialisation-là, bienveillante et empathique, a piteusement échoué.
Celle du capitalisme néolibéral triomphant avec le soutien objectif du communisme chinois, par contre, a bel et bien terrassé toute éventuelle alternative.
Cela laisse augurer que, peut-être, la sécurité de la consommation de masse pourra se passer de la démocratie. Faire de cette dernière une vieille lune romantique sur fond de menaces climatiques, peut-être nous approchons-nous dangereusement de l'abîme orwellien ?
Restent évidemment cette histoire d'amour naissante, délicatement écrite, entre Julia et le narrateur, et puis ces deux pages consacrées à l'épisode jubilatoire d'Eglantine mais je ne vous en dis pas plus, en tout cas pan sur le bec, rageusement la Porsche s'éloignera !
Une Porsche, ça reste quand même beau à regarder et à écouter, non ?
Qu'en dis-tu ô cher lecteur ?
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