J'avais beaucoup apprécié le premier opus de cet auteur, je suis scotchée par ce second roman. On y retrouve sa plume élégante, poétique, plus travaillée encore, et surtout on quitte la narration « prétexte » à une réflexion proche de l'essai pour se perdre dans un vrai, beau roman. Le Mal des Ardents, c'est une histoire d'Amours, au pluriel, amour fou instantané des romans justement, pour une inconnue qui vous embrasse un soir dans le métro, mais liaison passionnée aussi avec la poésie, la musique, et dans chacune de ces amours toujours l'excès qui brûle, le danger de l'excès qui fait pourtant aussi, peut-être, toute sa magie… Un cri d'amour charnel jeté à la femme, à la musique, à l'Art, avec toute l'urgence et la fièvre de ces incendies qu'on ne sait plus freiner et qui ne laisseront derrière eux que des cendres… mais bon sang que ce fut une belle flambée.
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