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Critique de Alfaric


Dans ce tome 2, la scène d'introduction nous montre de nouveaux naufragés des étoiles atterrissant en catastrophe sur la planète Ythaq…
Puis nous enchaînons sur le trek de nos héros dans la nature sauvage, qui affrontent fauves trouillards et essaims de volatiles vindicatifs. Après quelques tribulations pulpiennes, ils sont recueillis par une compagnie artistique comprenant entre autres membres une acrobate dresseuse d'abeilles géantes et un lanceur de couteau (sûrement un détournement des "Baladins de la planète géante" de Jack Vance ^^).
Pendant ce temps, Callista continue de jouer le rôle de la margrave Ophyde. Grosse suspension d'incrédulité si on réfléchit un peu :

On enchaîne avec quelques tribulations pulpiennes de plus avec la troupe Zömpar qui se fight avec celle de Pharlong, avec quelques morceaux de Kaiju Ega (lézard-scorpion géant contre araignée géant… ^^)

On est à la fois dans le Planet Opera et dans le cape et d'épée version "Prisonnier de Zenda" : c'est plein d'action, d'aventure et de rebondissements donc c'est cool malgré le côté un peu mainstream de l'ensemble.

Quadruple conclusion :

Et on tease sur Ennak et Dhokas qui font affaire avec la civilisation très avancée des Hershéens qui semble régner sur cet univers méd-fan… Ce qui nous permet de commencer à appréhender les règles du grand jeu d'Ythaq !

Les dessins d'Adrien Floch sont dans les standard Soleil, qui a révolutionné la BD mainstream en acceptant pleinement les influences comics et manga, d'où ses nombreux succès et ses bons chiffres de ventes : c'est beau, c'est coloré, c'est dynamique. L'encrage et la colorisation sont plutôt de bon aloi, donc tout ceci est agréable à lire et à voir. Sauf que les dessins vont parfois tellement changer au cours de la série, avec des fluctuations au niveau du charadesign et parfois des divergences artistiques d'un tome à l'autre, qu'on aura parfois du mal à reconnaître nos personnages : où sont passés les dreadlocks de Granite, ou est passé le piercing de Narvarth, ça et le grain de beauté de Callista qui va et vient selon les cases et les planches, ou Krurgor qui change de couleur en fonction des tomes. le pire étant le léonin Tao à la fourrure bleue, qui à l'image du Fauve des X-Men associe initialement la tête et les jambes, qui va être confiné au rôle de sous-Gandalf unijambiste… WTF ?

Malgré un rythme un peu rapide par moment (mais c'est la marque des récits pulpiens), ce cycle de Science-Fantasy est très agréable et tient la dragée haute à tous les avatars de la saga "Lanfeust". Affaire à suivre…
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