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Critique de Mimeko


C'est à Las Piedras, un port perdu du Guatemala, qu'ont échoué quelques européens, aventuriers ou alcooliques, en recherche d'un hypothetique navire qui accepteraient de les ramener en Europe ou d'un boulot leur permettant de survivre. Parmi eux, Gerard Sturmer, un français, souteneur de Linda, Johnny un roumain, Hans Smerloff à l'origine incertaine, Bimba espagnol ou l'italien Luigi. Tous se retrouvent au Corsario Negro, le bar tenu par Hernandez. Quand la Crude and Oil limited, compagnie pétrolière et unique employeur du coin, recrute des chauffeurs pour convoyer deux camions de nitroglycérine pour éteindre un feu sur un puits de pétrole et que le salaire est de 1000 dollars, quatre hommes se portent volontaires. Mais le voyage s'avérera dramatique.

Le salaire de la peur est un roman à suspens, viril, avec des héros, aventuriers et âpres au gain, quand ils ne sont pas escrocs ou en rupture de ban...Mais il faut avoir ce type de profil pour accepter la mission suicide de convoyer un explosif sur des routes défoncées à bord de deux camions bricolés et poussifs, menaçant de casser à tout moment...Les deux équipes vont, dès lors, affronter dangers et frayeurs pour un destin que l'on devine funeste.
Le salaire de la peur, c'est également et surtout le film d'Henri Georges Clouzot qui a marqué les esprits. Yves Montand, Charles Vanel, Folco Lulli, des acteurs pour certains oubliés et qui ont sublimé la tension dramatique de ce voyage infernal, bien plus que le roman, que j'ai trouvé un peu décevant car décrivant surtout des pannes mécaniques, ou le fonctionnement ou dysfonctionnement des deux camions. Un autre bémol est l'aspect un peu daté du style, mais j'étais heureuse d'avoir l'occasion de lire le texte qui a inspiré ce film mythique.
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