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Critique de hanyrhauz
Avec @point.a.laligne on n'attendait rien de Madame Mohr a disparu qui a été une révélation. On attendait beaucoup de cette petite crapule De Maupassant qui a finalement été une déception.
N'y allons pas par quatre chemins. Ce roman n'a pas grand chose de crapuleux. Et c'est sûrement le noeud du problème. Il est trop révérencieux. L'auteur voue un culte à la littérature française. Ça se sent, il aime énormément ses personnages, sûrement trop. Flaubert qui est un parangon de cynisme ressemble ici à un gentil patriarche. Zola, à un gentil mari et Maupassant, à un gentil garçon qui découvre la vie et fait quelques bêtises, mais on lui pardonne, c'est pas comme s'il avait refilé consciemment la syphilis à des prostituées (ah, bah si, en fait).
En soi, le sujet principal, la jeunesse De Maupassant, est plutôt bien amené et c'est intéressant de voir qu'avant même d'avoir publié une ligne, son réseau littéraire se met en place. A l'époque, on aurait dit cercle, et il est amusant de regarder par le trou de la serrure les auteurs phares du XIXE siècle dans leur quotidien et pas forcément dans leur acte de création. Mais si l'idée forte était de se concentrer sur l'initiation au monde De Maupassant alors l'auteur aurait dû y aller gaiement ! Il y a finalement trop de réserves, et l'envie de bien faire une biographie qui égratigne à peine l'image d'Épinal.
On en arrive à un écueil que je repère de plus en plus souvent et je vais me faire des ennemis, je le sais. le ton professoral. L'auteur est enseignant et cela se sent dans cette envie de montrer, de faire découvrir des choses, dans un texte trop linéaire et sans la folie littéraire du personnage décrit. J'ai finalement préféré entendre l'auteur parler de son texte lors d'une rencontre que de le lire. Si certaines anecdotes font sourire, d'autres sont particulièrement peu émoustillantes (on aurait rêver plus d'érotisme et moins de ridicule dans cette enfilade, vous me pardonnerez l'expression, de six filles de joie par un Guy visiblement inépuisable).
Louons cependant ce livre passeur qui me conduira sûrement vers l'oeuvre De Maupassant qu'en normande qui se respecte, j'ai beaucoup lu, puis plus du tout.
N'y allons pas par quatre chemins. Ce roman n'a pas grand chose de crapuleux. Et c'est sûrement le noeud du problème. Il est trop révérencieux. L'auteur voue un culte à la littérature française. Ça se sent, il aime énormément ses personnages, sûrement trop. Flaubert qui est un parangon de cynisme ressemble ici à un gentil patriarche. Zola, à un gentil mari et Maupassant, à un gentil garçon qui découvre la vie et fait quelques bêtises, mais on lui pardonne, c'est pas comme s'il avait refilé consciemment la syphilis à des prostituées (ah, bah si, en fait).
En soi, le sujet principal, la jeunesse De Maupassant, est plutôt bien amené et c'est intéressant de voir qu'avant même d'avoir publié une ligne, son réseau littéraire se met en place. A l'époque, on aurait dit cercle, et il est amusant de regarder par le trou de la serrure les auteurs phares du XIXE siècle dans leur quotidien et pas forcément dans leur acte de création. Mais si l'idée forte était de se concentrer sur l'initiation au monde De Maupassant alors l'auteur aurait dû y aller gaiement ! Il y a finalement trop de réserves, et l'envie de bien faire une biographie qui égratigne à peine l'image d'Épinal.
On en arrive à un écueil que je repère de plus en plus souvent et je vais me faire des ennemis, je le sais. le ton professoral. L'auteur est enseignant et cela se sent dans cette envie de montrer, de faire découvrir des choses, dans un texte trop linéaire et sans la folie littéraire du personnage décrit. J'ai finalement préféré entendre l'auteur parler de son texte lors d'une rencontre que de le lire. Si certaines anecdotes font sourire, d'autres sont particulièrement peu émoustillantes (on aurait rêver plus d'érotisme et moins de ridicule dans cette enfilade, vous me pardonnerez l'expression, de six filles de joie par un Guy visiblement inépuisable).
Louons cependant ce livre passeur qui me conduira sûrement vers l'oeuvre De Maupassant qu'en normande qui se respecte, j'ai beaucoup lu, puis plus du tout.
