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Critique de Poniel


Plutôt bien aimé dans l'ensemble.
Lu en anglais, et du coup je dois avouer que le début, l'enfance d'Alison, a été un peu comme je le craignais : beaucoup de références à des séries et des stars américaines, qui ne me parlaient pas du tout. Peut-être ces passages ont-ils été adaptés dans la version française (retirés ou bien accompagnés de notes).
Les révélations faites sur son enfance nous laissent sans voix. Comment pourrait-on imaginer que la méchante Nellie, qui cherche à nuire aux autres par tous les moyens, a de tels problèmes dans la vraie vie, et est cette fois la victime ?

Lorsqu'elle aborde les années Petite Maison dans la Prairie (qui représentent tout de même une part importante du livre, comme vous vous en doutez), c'est assez intéressant, parce que cette fois elle parle d'un univers que l'on connaît, de gens que l'on visualise. Savoir un peu ce qu'il se passe "behind the scene" est intéressant, et je trouve qu'Alison Arngrim, même si elle fait bien sûr des révélations, n'en rajoute pas des tonnes non plus. Même quand elle décrit quelqu'un avec des problèmes, elle cherchera en parallèle à présenter ses bons côtés. Dans l'ensemble, elle aime cette équipe avec qui elle a travaillé pendant 7 ans.

Je dois avouer que, à un peu plus de la moitié du livre, quand on arrive à son départ de la série, je me suis demandée ce qu'elle allait nous raconter ensuite. Je m'attendais aux lamentations d'une actrice qui va de casting en casting sans pouvoir décrocher de bons rôles car on l'associe à une méchante. Pas du tout ! Elle nous raconte quelques moments forts de sa vie, mais surtout nous explique de quelle façon elle s'est totalement engagée dans des associations pour aider les malades du SIDA, ou pour protéger les enfants maltraités, en s'impliquant un peu plus politiquement cette fois. Cette deuxième partie était bien plus intéressante que ce que j'avais imaginé.

Alors, oui, Alison Arngrim parle dans son livres de beaucoup de choses tristes, mais cette femme a l'air d'avoir une énorme dose d'humour en stock (d'ailleurs, elle fait des stand-up) et du coup on ne tombe jamais totalement dans le pathos. Elle sait donner une note plus légère à son récit pour ne pas perdre son lecteur.

A travers ce livre, Alison Arngrim nous montre les aspects positifs et négatifs liés au fait d'avoir joué Nellie Oleson. Elle raconte comment, dès les premières années et parfois encore aujourd'hui, les gens venaient la voir pour l'insulter, ou la pousser, parce qu'elle était "méchante avec Laura". Ils ne différenciaient pas du tout son rôle d'elle.
Mais à côté de cela, avec les années elle a compris que l'attachement des gens pour la Petite Maison dans la Prairie, le fait qu'ils aient suivi Nellie à la télévision pendant 7 ans, lui a aussi permis d'aider les causes qu'elle soutenait. Les gens la connaissaient, voulaient la voir à la télévision. Ainsi, elle pouvait, par exemple, plus facilement se faire inviter sur un plateau pour discuter de ses combats.
Nellie lui permet cela, et au final, elle est plutôt reconnaissante envers cette petite peste blonde, pour tout un tas de raisons qu'elle explique très bien.

Bref, un moment de lecture sympathique, sans que ce soit non plus un top pour moi.
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