Hantz va opérer sans relâche dans des conditions dramatiques, parfois dans la boue jusqu’aux genoux, souvent nourri à la cuillère pendant qu’il taille, coupe, suture et recoud. La menace des obus à retard est permanente. Un jour, la toile à parachute qui retient l’eau et la terre du toit cède et remplit de boue un ventre ouvert.
Opéré par Gindrey, il se réveille avec une collection d’agrafes et un anus artificiel. Le plus pénible est sa blessure à la fesse, où grouillent des vers qui mangent les chairs nécrosées. Dans l’abri souterrain, son proche voisin est un para du 2e BEP, Haas, amputé d’un poignet, d’un avant-bras et d’une jambe.