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Critique de ladesiderienne


Ce roman est dense comme l'Afrique qu'il décrit et qui en est finalement l'entité principale, avec des chapitres et des paragraphes longs, pour nous en dépeindre les beautés comme les noirceurs. C'est la suite de "Vent Africain" que j'avais beaucoup apprécié. Mon enthousiasme ici est plus modéré, déjà parce qu'il est toujours difficile d'écrire une suite, au cinéma comme en littérature. Je dirai que l'histoire est si compliquée que ce serait une hérésie de lire l'un sans lire l'autre, même si l'auteure se plie aux rappels inhérents à une suite.
Dans "Vent Africain", nous avions laissé Eric Landler, notre ingénieur français, à la tête de l'empire Fergusson, suite au décès accidentel de son épouse américaine, la richissime Angie. le voilà en proie à des maîtres-chanteurs qui sous-entendent avoir la preuve que cette mort ne serait pas si fortuite que cela. Deux femmes vont l'aider à se défendre : Sandy Davis, l'ex-secrétaire d'Angie dont il avoue avoir été amoureux dès le départ (Oups, aucun souvenir d'elle, moi je croyais que la secrétaire de sa femme s'appelait Miss Field et qu'il la détestait !) et Annie, sa deuxième épouse (que nous avions laissé en Afrique et enceinte, me semble-t-il !). Quand je vous dis que c'est compliqué !

Je suis une amoureuse platonique des grands espaces africains (j'entends par là que je n'y ai jamais mis ne serait-ce qu'un orteil), et pourtant dans ce deuxième opus, j'avoue que je n'ai pas été transportée par ces moments de grâce que Christine Arnothy m'avait fait vivre dans "Vent africain" lors des descriptions somptueuses de la nature et de la faune. Ici, c'est plutôt l'envers du décor, elle nous dépeint l'Afrique dans tous ses débordements et surtout la réaction d'un peuple noir fier face à l'attitude du Blanc colonisateur.
Même si l'intrigue est touffue et un peu répétitive (on y retrouve un chantage et un voyage apocalyptique au Kenya), elle reste intéressante et ne laisse pas de pause au lecteur pour reprendre son souffle. 14/20
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