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EAN : 9782253117971
539 pages
Le Livre de Poche (07/02/2007)
3.69/5   35 notes
Résumé :

A la suite d'un de mes gestes violents, lors d'un affrontement avec ma femme, Angie est tombée. Elle est morte sur le coup. Elle était riche et américaine, moi, l'ingénieur français, je ne possédais rien.Mais j'étais son héritier.

Affolé, je savais que personne ne croirait à un accident.J'ai enterré Angie, puis inventé sa mort au Kenya où nous devions partir le lendemain. J'aï réussi à camoufler un homicide involontaire en un crime parfai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce roman est dense comme l'Afrique qu'il décrit et qui en est finalement l'entité principale, avec des chapitres et des paragraphes longs, pour nous en dépeindre les beautés comme les noirceurs. C'est la suite de "Vent Africain" que j'avais beaucoup apprécié. Mon enthousiasme ici est plus modéré, déjà parce qu'il est toujours difficile d'écrire une suite, au cinéma comme en littérature. Je dirai que l'histoire est si compliquée que ce serait une hérésie de lire l'un sans lire l'autre, même si l'auteure se plie aux rappels inhérents à une suite.
Dans "Vent Africain", nous avions laissé Eric Landler, notre ingénieur français, à la tête de l'empire Fergusson, suite au décès accidentel de son épouse américaine, la richissime Angie. le voilà en proie à des maîtres-chanteurs qui sous-entendent avoir la preuve que cette mort ne serait pas si fortuite que cela. Deux femmes vont l'aider à se défendre : Sandy Davis, l'ex-secrétaire d'Angie dont il avoue avoir été amoureux dès le départ (Oups, aucun souvenir d'elle, moi je croyais que la secrétaire de sa femme s'appelait Miss Field et qu'il la détestait !) et Annie, sa deuxième épouse (que nous avions laissé en Afrique et enceinte, me semble-t-il !). Quand je vous dis que c'est compliqué !

Je suis une amoureuse platonique des grands espaces africains (j'entends par là que je n'y ai jamais mis ne serait-ce qu'un orteil), et pourtant dans ce deuxième opus, j'avoue que je n'ai pas été transportée par ces moments de grâce que Christine Arnothy m'avait fait vivre dans "Vent africain" lors des descriptions somptueuses de la nature et de la faune. Ici, c'est plutôt l'envers du décor, elle nous dépeint l'Afrique dans tous ses débordements et surtout la réaction d'un peuple noir fier face à l'attitude du Blanc colonisateur.
Même si l'intrigue est touffue et un peu répétitive (on y retrouve un chantage et un voyage apocalyptique au Kenya), elle reste intéressante et ne laisse pas de pause au lecteur pour reprendre son souffle. 14/20
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Vous avez un charme certain...
Je devais le consoler, sinon j'étais venu inutilement. Il se fit confidentiel :
- Je suis doué d'une séduction folle lorsque je tends un écrin à une femme. Quel regard elles ont ! Les diamants éveillent une profonde sensualité.
- Je parle de votre personnalité.
- Mon professeur de mathématiques au collège était aussi laid que moi. Il m'a donné un conseil précieux. dès qu'on sent une hésitation, il faut s'exclamer : " Je ne plais qu'aux femmes intelligentes." Si elle vous refuse, elle se délivre un certificat de stupidité.
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- Vous êtes kikuyu ? demandai-je.
- Non. Masaï.
J'aurais dû le deviner ; cette haute taille, cette dignité sévère empreinte d'humanité, appartenaient aux anciens nomades, jadis maîtres de la savane.
- Avez-vous des enfants ?
- Beaucoup.
Comme c'était simple. L'homme ensemençait la femme, celle-ci accouchait les enfants grandissaient, il en restait toujours un pour aider les vieux parents.
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- Elle est morte, ma femme. Morte en Afrique.
Aussitôt, dans le regard de la fille aux yeux cernés, se réveilla une lueur d'intérêt. L'homme, qu'il soit meurtrier, veuf inconsolable, coureur invétéré ou semi-clochard sans fric, mais également libre était digne d'attention. Les femmes qui n’avaient ni chien, ni chat étaient tentées de prendre un homme à la dérive, de le loger, le nourrir, le remettre en état de fonctionnement. Elles adoraient réparer, consoler, rapiécer.
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Je songeais à mes amies de Paris, à ces filles aimables et futiles, qui achetaient leur vernis à ongles à Prisunic et leurs vêtements chez Tati. Elles ignoraient les théories métaphysiques, elles se contentaient de rapides prières adressées à un bon Dieu toujours disponible, de l'amour physique et de repas chinois à emporter. Elles étaient satisfaites de petits plaisirs, d'un cinéma ici, d'une crème glacée là, peut-être un jour un deux-pièces cuisine et un enfant. Elles voulaient - en revanche - leurs hommes à elles. Un type qui les engueule, qui les aime, qui les baise, qui les choie, selon le moment, qui leur donne aussi le droit d'aimer, de ne pas aimer, de bouder, d'avoir leurs règles, de se fâcher. Le quotidien. Ah, ces femmes de tous les jours, j'en voulais ! Je ne supportais plus le sublime, il me massacrait, le sublime.
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Ça m'amusait quand on me déclarait que j'inspirais confiance. Je soignais mes apparitions. Des pas rapides et une attitude sportive signifiaient que j'étais sûr de moi, et lorsque je portais - comme aujourd'hui - de gros dossiers sous le bras - ceux de la Fondation Fergusson -, j'avais l'air respectable et presque sympathique. A vrai dire, je n'étais ni une crapule, ni un type malhonnête, juste un meurtrier.
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