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Critique de Beatrice64


Le père de Fernando Arrabal fut arrêté en 36 par les milices de Franco (l'auteur lui-même sera emprisonné en 1967).

En une succession de courts chapitres à la prose lancinante et incantatoire, il raconte à sa mère ses souvenirs de cette enfance sur fond de guerre civile, aigus, morcelés : les genoux maternels si blancs, les mains de son père lui enterrant les jambes dans le sable (il a 3 ans), sa Tante Clara, mystique hystérique qui lui demande de la fouetter, les processions religieuses, l'omniprésence de la religion, l'obsession des femmes de la maison pour sa virilité.

Un récit cru et violent donnant à voir toute la douleur, le désarroi, la cruauté, de cette enfance, marquée par le traumatisme de l'absence du père, et une écriture d'une force peu commune.
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