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Critique de Le_chien_critique


La revue Angle mort existe depuis 2010. Cette année, changement de ligne éditoriale avec un petit changement dans le titre, passant de Angle mort, éclats d'imaginaires à Angle mort, épreuves de réalité et un petit lifting graphique.
Sa particularité : les nouvelles sont disponibles en texte intégral sur leur site (1 nouvelle par mois). L'intérêt d'acheter la revue est de pouvoir la télécharger au format de son choix et surtout de profiter d'un petit bonus fort appréciable : un petit entretien avec chaque auteur.
Chaque texte est introduit d'une petite présentation de l'auteur, de son oeuvre et de la nouvelle.

La page de couverture contient une illustration en couleur (sur une liseuse, l'intérêt est réduit) d'un artiste contemporain et la revue débute par son interview. A l'honneur du numéro 11, le graffeur Deih.

Quatre nouvelles prennent la suite :

Honey Bear, de Sofia Samatar. Des extraterrestres ont envahi la terre. Un texte qui donne peu à peu les clés de sa compréhension. Un univers riche,bien écrit, à l'atmosphère mélancolique. Une belle réussite qui aurait mérité un développement plus long. Un goût de r'viens-y. Sofia Samatar est l'auteur du roman Un étranger en Olondre.

Le premier arbre, de Jean-Luc André d'Asciano. le monde après la quatrième guerre mondiale. Pas très original, fouillis. Trop de thématiques pour ce format court.

Une brève histoire des formes à venir, Adam-Troy Castro : Les femmes donnent naissance à des formes. Un univers étrange autour de la relation enfant mère et de la différence. Une nouvelle qui fait la part belle à l'imagination du lecteur. Il m'a fait penser du fait de l'invention de formes de vie défiant la compréhension à certains textes de Rosny aîné, notamment Un autre monde

Une greffe à deux voies, Sarah Pinsker : Un cul-terreux se fait arracher son bras par une machine agricole, on lui greffe une prothèse avec interface neuronale. A l'instar des membres fantômes, Sarah Pinsker nous conte l'histoire d'une prothèse vivante. Un texte profondément humain qu interroge la technologie.J'ai aimé le côté "vie quotidienne" très bien rendue, et son questionnement éthique.

Au final, j'ai découvert trois plumes, que demander de plus ? Peut-être des entretiens qui mériteraient d'être un poil plus long et plus centré sur la nouvelle (comme celle de Sarah Pinsker). Mais l'idée de terminer de cette façon chaque texte est un vrai régal. Continuez.
L'interview d'un artiste hors sérail littéraire SF permet de sortir des sentiers battus. Mais parler d'art visuel sans images gâtent le plaisir. En outre, cela n'aurait pas coûté plus cher de mettre le lien vers le site de Deih.
Des petits défauts à suivre au fur et à mesure des futurs numéros.
En attendant, je me plonge dans le numéro 12.

Revue disponible uniquement en numérique.
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