AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de valest


Les huit nouvelles originelles paraissent entre 1942 et 1950. Au début des années 1950, l'éditeur Gnome Press rassemble ces nouvelles et publie la trilogie fondamentale.
Fondation (1951) : En l'an 12 065, Hari Seldon invente la Psychohistoire.
Découvrant, l'avenir de l'humanité, il souhaite le modifier.
Il entreprend alors la fondation d'une nouvelle civilisation sur une lointaine planète isolée de celles colonisées jusqu'ici par les hommes ...

Fondation et Empire (1952) : Face à la décadence de la plupart des civilisations humaines de la galaxie, une nouvelle puissance semble émerger.
Le Mulet, un jeune homme qui possède de très puissants pouvoirs paranormaux, est sur le point de s'imposer définitivement, prenant ainsi de vitesse la trop jeune Première Fondation. Hari Seldon n'avait pas prévu la naissance (statistiquement improbable) d'un homme ayant de tels pouvoirs mentaux ...

Seconde Fondation (1953) : Dans le plus grand secret, Hari Seldon avait initié la formation d'une Seconde Fondation basée non pas sur les biens matériels comme la Première Fondation, mais sur les pouvoirs mentaux.
Mais face aux exceptionnels pouvoirs du Mulet, a t-elle une chance de lui résister ?
Après une trentaine d'années, plusieurs romans s'y ajouteront, étoffant le cycle d'origine en aval et en amont de la période chronologique traitée dans ce dernier:

Fondation foudroyée (1982) : L'Humanité semble à nouveau confrontée à une menace trés sérieuse. L'avenir tel qu'il avait été défini par Hari Seldon semble compromis.
L'Histoire semble avoir pris une nouvelle voie. Qu'est-ce qui a provoqué une telle déviation de l'histoire?
Une immense surprise attend l'humanité ...

Terre et Fondation (1986) : La Première Fondation doit prendre de nouvelles décisions afin d'assurer sa survie.
Une planète, appelée La Terre, mystérieusement disparue de toutes les archives galactiques, serait à l'origine de l'humanité.
Golan Trevize se lance sur ses traces afin de trouver des réponses ...

Et un début :
Prélude à Fondation (1988) : Hari Seldon vient d'inventer la psychohistoire et il n'y voit qu'une pure spéculation, sans application pratique. La psychohistoire ne peut pas prédire l'avenir ? Les politiques s'en moquent ! Les gens vont y croire. Ensuite, les équations diront ce qu'on leur fera dire. Et si Seldon n'est pas d'accord, tant pis pour lui !
Alors, le jeune chercheur s'enfuit. Traqué, il sillonne les dédales souterrains de la planète Trantor, capitale de l'Empire galactique. Et ce qu'il voit le stupéfie. Un avenir inquiétant se dessine sous ses yeux. Ést-il trop tard pour éviter la catastrophe ?

L'Aube de Fondation (1993) : L'univers uni, c'est fini. L'Empire galactique se désagrège. Trente mille ans de chaos sont au programme. Et moi, j'en ai trop fait et je suis las.
Oui, je m'appelle Hari Seldon et je vois que ce nom vous dit quelque chose. Tout ce que j'ai fait, c'est de poser les équations et d'agir.
Je continue à venir ici dans mon bureau. Je crois parfois y entendre des voix, celles de mes parents, de mes étudiants, de mes collègues... mais les couloirs sont vides. La Fondation est faite et le bâtiment de psychohistoire ne sert plus à rien. La suite se passe ailleurs.

Au Début de la SF il y avait ... la Fondation
Il est parfois difficile d'apprécier les récits de science-fiction datant d'avant les années 70, tant le " futur " qui est présenté paraît improbable à la lumière des technologies actuelles.
Asimov relate une véritable histoire à suspens dans un futur à la fois réaliste et original. Ce n'est pas pour rien qu'il est considéré comme un maître à penser en la matière. Sa vision est terriblement intelligente (la théorie de la psycho-histoire est fascinante), et puise son énergie à la source de la raison humaine : prospérer, progresser, dominer, organiser... tous ces éternels objectifs y sont illustrés à l'extrême.
Le monde de la Fondation est vertigineusement grand et complexe, et pourtant on y retrouve les sentiments humains les plus basiques, les plus élémentaires, et l'on comprend que, quelles que soient les technologies dont nous nous entourons, ce sont toujours nos instincts fondamentaux qui nous dirigent.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}