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Critique de Nadou38


Un tome dans la continuité de Prélude à Fondation.

Nous y retrouvons comme personnage central ce cher Hari Seldon dont la vie tourne évidemment autour de son projet de développement de la psychohistoire.
Il est entouré par ses proches rencontrés dans Prélude tels que Dors Venabili et Raych qui constituent sa petite famille, mais aussi Yugo Amaryl, qui l'assiste dans son travail de recherche, et le fameux Eto Demerzel, ministre de Cléon.

Le livre se découpe d'ailleurs en cinq parties qui ont pour titre le nom de l'un de ces personnages qui vont jouer un rôle particulier : Eto Demerzel, Cléon 1er, Dors Venabili, Wanda Seldon, Epilogue. Non, non ! Y'a pas de personnage nommé Epilogue, lol.

Wanda est la petite nouvelle de cet opus qui va amener certaines révélations sur la suite de Fondation. Je me demande d'ailleurs s'il ne vaut pas mieux avoir lu en premier la trilogie originelle. En effet, ces révélations sur Wanda doivent pas mal changer notre interprétation des évènements et des rebondissements lors de la lecture du tome Seconde Fondation (avec Le Mulet). Je ne saurais dire si c'est mieux ou pas.

Dans chaque partie, nous verrons en tout cas les différentes épreuves - des rebondissements à la sauce Asimov comme on aime bien - que Seldon dut surmonter tout au long de sa vie pour poursuivre le développement de la psychohistoire et mettre en place le projet Fondation.

Des complots, des rébellions et des moments tragiques qui pèsent à Seldon. Il voit les années passées trop vite pour son projet qui n'avance pas suffisamment vite, son corps qui suit moins bien et la solitude qui s'accentue un peu plus.
On sent dans ce roman ce poids de la vieillesse qui approche, c'est assez récurrent - un peu déprimant aussi, il faut l'avouer - ces réflexions sur l'âge, celui de Seldon, mais certainement aussi celui d'Asimov qui était à la veille de sa mort quand il l'a écrit.

Cela n'en demeure pas moins un excellent ouvrage qui nous plonge avec délice dans l'univers de Fondation. La continuité entre le cycle des Robots et celui de Fondation est vraiment réussie, chapeau bas Monsieur Asimov. Je suis définitivement fan.
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