"Les Robots de l'aube" nous place en terrain connu puisque l'histoire s'inscrit dans la continuité des tomes 3 et 4. Après son brillant succès sur Solaria dans "Face aux feux du Soleil", le gouvernement de la Terre fait une nouvelle fois appel aux talents d'Elijah Baley. En effet, Jander Pandel, le robot le plus humaniforme, pour reprendre la terminologie d'
Isaac Asimov, jamais créé, vient d'être ‘assassiné' sur la planète Aurora et le docteur Fastolfe, le plus grand roboticien des Mondes Extérieurs, a demandé la participation de l'enquêteur terrien qui sera, comme toujours, accompagné du robot Daneel Olivaw.
Cette enquête intervient exactement au moment où Baley a besoin d'entrer en contact avec Aurora car il souhaite relancer les velléités terriennes de conquête spatiale. Pour se faire, il lui est nécessaire d'obtenir le soutien technologique des Mondes Extérieurs, ce qui rend le succès de cette affaire d'une importance primordiale. Au cours de ses investigations, il comprend que les robots humaniformes sont essentiels aux progrès de la robotique car la science ne pourra créer un cerveau aussi proche que possible du cerveau humain qu'en le plaçant dans un contenant identique au corps humain. le corps semble d'ailleurs devenir un terrible objet de préoccupations dans le futur, en témoignent les nombreux débats sur les Personnelles (c'est-à-dire les toilettes et salles de bain du futur) et la sexualité.
Le roman insiste sur les différences entre la Terre et Aurora. En Sciences par exemple, les scientifiques terriens collaborent leur espérance de vie courte les incite à s'appuyer sur les découvertes de leurs confrères pour élaborer leurs théories. A l'inverse, sur Aurora, où la durée de vie atteint plusieurs centaines d'années, les scientifiques s'isolent les uns des autres. Cela m'a rappelé un documentaire qui présentait les raisons de la survie d'Homo Sapiens et celles de la disparition d'Homo Neanderthalensis. L'un des éléments était que les Néandertaliens vivaient en petits groupes qui avaient peu d'échanges entre eux alors que les Sapiens se regroupaient, échangeaient et apprenaient les uns des autres ce qui leur a permis de développer davantage de connaissances et de savoir-faire. Finalement, aussi créative que soit la #ScienceFiction, elle a et aura toujours besoin de la richesse des #SciencesHumaines !
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