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Le cycle des robots tome 5 sur 6

France-Marie Watkins (Traducteur)
EAN : 9782290332757
528 pages
J'ai lu (02/04/2003)
4.22/5   658 notes
Résumé :
Quand Elijah Baley arrive sur Aurora, il pressent qu'il va au-devant de sa plus périlleuse mission. Il s'agit en effet pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la galaxie, s'est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, une créature atteignant un degré d"humanité" très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer. Or le seul être qui possédait les compétences nécessaires pour comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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Je poursuis tranquillement ma lecture de la série « Robots » d'Isaac Asimov, en parallèle de Fondation.
Me voici arrivée au tome 5 , « Les robots de l'aube »qui est devenu, je l'avoue, un de mes tomes préférés.
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Elijah Bailey, et surtout R. Daneel Olivaw, l'un des robots les plus sophistiqués qui existe. Il va, une fois de plus, seconder Elijah dans une affaire policière.
C'est en effet grâce (ou à cause de ? ) à ses talents de détective que Elijah Bailey va être convié à venir enquêter sur la planète Aurora. Un meurtre y a été commis, mais est ce qu'on peut vraiment le qualifier en tant que tel ? En effet, la victime était un robot qui avait le même profil humaniforme que R. Daneel Olivaw. Et quelle ne va pas être la surprise de Elijah quand il va découvrir qui était propriétaire de ce robot.
Ce tome amène à réfléchir à beaucoup de thématiques, et non des moindres. le statut des robots est abordé avec beaucoup d'à propos et de finesse et je ne peux que saluer le talent d'ASIMOV. J'ai beaucoup aimé la description de ce monde et les différentes interactions entre les protagonistes.
J'avoue qu'ayant selon commencé à découvrir cet auteur cette année, je ne peux que me féliciter de savoir que j'ai encore plusieurs de ses livres dans ma PAL , ce qui me laisse envisager encore de belles lectures avec cet auteur.


Challenge Mauvais Genres 2022
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Je l'ai déjà écrit lors de deux précédentes critiques, il faut commencer à lire Asimov par ce cycle d'Elijah Baley. On nous explique que c'est le tome 5 du cycle des robots, mais, lire Asimov en débutant par les nouvelles risque d'en rebuter plus d'un et ces nouvelles n'ont pas forcément d'intérêt pour la suite. Donc, lancez-vous plutôt avec Les cavernes d'acier, puis Face aux feux du soleil et ensuite dans un troisième temps avec Les robots de l'aube, la troisième enquête d'Elijah Baley.
Isaac Asimov a rédigé ce troisième opus trente après le deuxième, mais l'histoire se passe seulement deux ans plus tard. Rétablissons d'abord le contexte. Dans un futur assez lointain, des colons terriens ont colonisé une cinquantaine de mondes avec l'aide de robots. Ces mondes se sont développés et sont devenus plus puissants que la Terre. Les Terriens sont concentrés dans des cités souterraines, les cavernes d'acier du premier livre et sont incapables de quitter ces villes climatisées pour se rende en extérieur. Et ils haïssent les robots. Les planètes colonisées, les mondes spatiens, vivent eux dans le confort grâce justement aux robots et à un contrôle strict de leur population. Pourtant, dans le plus puisant de ces mondes spatiens, Aurora, un meurtre a été commis. Enfin, un meurtre, l'élimination d'un des deux seuls robots humanoïdes. le deuxième étant R. Daneel Olivaw, l'adjoint (ami?) de Baley. Or, comme toujours chez Asimov, ce meurtre est impossible, car les chances de réussir à produire un « gel mental » chez ces robots très sophistiqués est quasi nulle. Seul, le professeur Fastolfe en serait capable et il a demandé à Baley de venir prouver qu'il n'est pas coupable tout en lui avouant que personne d'autres de le serait.
La dramaturgie de ce roman ressemble aux deux premiers. Un meurtre impossible, une enquête qui permet de se familiariser avec les coutumes, les moeurs, la politique, les rapports sociaux du monde spatien et des indices qui sont placés ça et là que l'on ne voit pas forcément, mais qui prennent tout leur sens dans l'explication finale, très réussie ici. L'écriture d'Asimov étant toujours un délice de fluidité et de simplicité, que l'on est pris dans l'intrigue dès le début. Rien que ces éléments là font des robots de l'aube un très bon roman de sf.
Mais ce qui le rend exceptionnel à mon avis, ce sont deux ingrédients supplémentaires. D'abord, comme toujours chez Asimov, les dialogues sont très nombreux et passionnants sur des sujets très variés, philosophique, sociologique, politique. Je l'ai déjà dit dans une précédente critique, mais chez l'auteur, les personnages sont intelligents et il n'y a pas de bons et de méchants. Chacun a des arguments valables pour faire ce qu'il fait et la confrontation de ces arguments sont toujours un vrai plaisir pour le lecteur.
Ensuite, ce livre a une place à part dans l'oeuvre d'Asimov. Avec lui, commence son ambition de relier tous ses univers entre eux dans une grande histoire du futur. Avec lui, le cycle des robots, le cycle de Fondation et celui de l'Empire vont enfin pouvoir former un tout cohérent. Dans les robots de l'aube, Asimov fait s'affronter les visions de l'avenir. Qui va coloniser le reste de la galaxie, les spatiens avec leurs robots ou les terriens avec leur multitude ?
Si vous voulez lire un jour Fondation, il serait inspiré de commencer par ces livres du cycle des robots. Il y en a quatre et celui-ci est le troisième. Les nouvelles sont dispensables pour comprendre l'oeuvre mais sont passionnantes à lire si vous aimez le style d'Asimov et les intrigues liées à l'application des trois lois de la robotiques.
Pour découvrir de la sf classique, intelligente et bien écrite, lancez vous dans ce cycle, vous ne le regretterez pas !
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Mais quel coup de maître! Quasiment 30 ans après, Asimov reprend l'écriture du Cycle des Robots et témoigne d'un talent qu'il n'a pas perdu. Bien au-delà du simple policier de science fiction à caractère divertissant, Asimov entreprend de décrire l'histoire de notre futur en reliant ses deux chef-d'oeuvres: le Cycle de Fondation et des Robots. Il réalise le tout autour d'un récit hors norme qui dépasse le cadre de la banale enquête policière.

L'avenir de l'humanité pèse désormais sur les épaules de l'enquêteur Terrien Elijah Baley: pour la troisième fois en 3 ans, il est appelé cette fois-ci sur la planète Aurora pour résoudre une affaire encore plus insoluble que les précédentes. Sa réussite est désormais plus que nécessaire puisqu'elle serait synonyme de l'accomplissement de ses plans de colonisation de la galaxie déjà présents implicitement dans les deux précédents tomes: il obtiendrait le soutien d'Aurora et les Mondes extérieurs permettraient enfin à la Terre d'envoyer des vaisseaux pour coloniser la galaxie.

Encore une fois Asimov nous plonge dans le décor d'une nouvelle planète, et donne au lecteur toujours autant de plaisir à découvrir l'univers merveilleux qu'il créer. Pour la dernière fois, on assiste à une enquête de Baley, sûrement la mieux réussit, la plus aboutit, la plus subtile. Asimov atteint dans "Les robots de l'aube" des sommets de narration, dans un récit agencé avec une subtilité qui n'était pas aussi fine et profonde dans les précédents livres du cycle. Ce même récit qui est toujours plus poussé, plus approfondi et l'intrigue toujours plus travaillée, subtile et agréable à lire.

C'est non sans une certaine émotion que le lecteur suit pour la dernière fois les aventures de Baley car Asimov a véritablement su faire évoluer le personnage: il n'est plus l'enquêteur en manque de confiance de ses débuts. Asimov en fait un personnage emblématique de la série et de son oeuvre en faisant naître en lui une force de caractère à toute épreuve.

Le parallèle fait entre les Cycles des Robots et de Fondation est dorénavant explicitement présent dans le récit, puisque les deux se déroulent désormais dans le même univers. C'était un des grands enjeux de la reprise de ces cycles: pouvoir les relier en une seule et même oeuvre. Et il faut dire que le maître de la science fiction réussit son pari avec une telle réussite que l'on ne peut s'empêcher de croire qu'Asimov l'avait déjà prévu lorsqu'il a entrepris l'écriture séparées des cycles trente années auparavant.

La reprise du Cycle des Robots est néanmoins bien meilleure que l'a été celle du Cycle de Fondation avec le tome "Fondation foudroyée", qui paraissait beaucoup plus artificiel tandis que "Les Robots de l'aube" s'inscrit véritablement dans la continuité du Cycle même s'il fût écrit presque trente ans après.

L'émotion, l'authenticité, les personnages, le décor, les enjeux à l'échelle galactique de l'histoire et la tension dramatique du récit sont les clés de la réussite du livre et de ce retour magistral. Mais ils ne suffisent pas à expliquer le génie des récits d'Asimov qui, grâce à son style et son écriture unique, fait naître de ses écrits ce petit quelque chose indicible qui rend le tout génial.
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Avec ce tome 5, Les robots de l'Aube, nous retrouvons avec plaisir notre inspecteur terrien préféré, Elijah Baley, convoqué pour une nouvelle enquête sur Aurora, planète la plus importante et la plus puissante chez les spatiens.

Suite à la demande du docteur Fastolfe, un roboticien aurorain qu'il avait déjà rencontré dans une précédente enquête (tome 3 Les cavernes d'Acier), Baley est missionné sur le « meurtre » d'un robot humaniforme, Jander Panell. Ce dernier était aussi complexe et développé que Daneel Olivaw qui va pour l'occasion reprendre du service aux côtés de Baley. Une enquête importante car elle déterminera la possibilité ou non pour la Terre d'envisager l'exploration spatiale…

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si je l'ai trouvé un peu molle au début. Mais je dois dire que j'ai été happée par la suite, le rythme s'est envolé. Et la fin, mazette ! Je ne l'ai pas vu venir. Je me doutais pourtant qu'Asimov allait me surprendre.

Il y a aussi ces petits clins d'oeil à Susan Calvin (un des personnage des premiers tomes du cycle), au cycle de Fondation avec la psycho-histoire que j'ai bien apprécié. On voit bien le lien se créer entre les deux cycles, il nous fait ça bien monsieur Asimov.

Dans ce roman, le questionnement porte beaucoup sur le statut du robot humaniforme. Sa représentation, si proche de l'humain qu'il devient difficile de l'en distinguer, est-elle souhaitable ? Difficile de le voir comme une machine, un serviteur qui obéit aux trois lois quand on agit avec lui comme s'il était un homme, un ami…

Je suis curieuse de voir l'orientation prise dans le prochain tome : Les robots et l'Empire. Lecture prévue tout bientôt !

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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J'ai adoré ce tome ! Cette fois l'inspecteur Baley est envoyé sur Aurora pour résoudre un roboticide qui semble insoluble ! Une nouvelle planète que l'on découvre avec plaisir, même si j'avoue avoir trouvé Solaria plus originale. Dans ce tome il est beaucoup question de sexualité, ce qui change un peu, du regard des Auroriens sur les autres humains et de deux camps qui s'affrontent sur l'avenir de la conquête spatiale. C'est un vrai plaisir de retrouver le duo Baley-Daneel mais aussi d'autres personnages déjà croisés dans les tomes précédents. Elijah évolue, s'ouvre, affronte ses peurs de terrien et il est de plus en plus attachant, en plus d'être vraiment malin. Un plaisir de lecture que cette troisième enquête, et dernière si je ne m'abuse pour Elijah, dommage !
Challenge Mauvais genres 2022
Challenge pavés 2022
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Baley était à l’intérieur de la Ville. Les murs se refermaient autour de lui et la Ville devenait l’Univers. Il était de nouveau plongé dans l’éternel bourdonnement infini et l’odeur des gens et de la machinerie, qui disparaîtraient bientôt sous le seuil de la conscience ; dans la douce lumière artificielle indirecte qui ne ressemblait en rien à l’éclat variable et partiel de l’Extérieur, avec ses verts, ses bruns, ses bleus, ses blancs, ses taches de rouge ou de jaune. Ici, il n’y avait pas de vent capricieux, pas de chaleur, pas de froid, pas de menace de pluie ; ici, c’était le calme permanent de courants d’air intangibles qui conservaient tout au frais. Ici régnait une combinaison de température et d’humidité parfaitement conçue et si bien adaptée aux humains qu’on ne la sentait pas.
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- Vous savez, ça agace toujours certains de mes collègues quand je leur dis que si une conclusion n'est pas poétiquement équilibrée, elle ne peut être scientifiquement vraie. Ils me disent qu'ils ne comprennent pas ce que ça veux dire.
- J'ai peur de ne pas le comprendre non plus, avoua Baley
- Mais moi je le comprends très bien. Je ne peux pas l'expliquer; je sens l'explication tout en étant incapable de la formuler, et c'est peut-être pour cette raison que j'ai obtenu des résultats et pas mes collègues.Mais volià que je deviens grandiloquent, ce qui est un signe que je dois redevenir prosaïque. Pour imiter le cerveau humain, alors que je connais pratiquement rien de sa complexité et de son fonctionnement, il faut faire un bon intuitif, une chose qui me donne une impression de poésie. Et ce même bond intuitif qui me donne le cerveau positronique humaniforme doit sûrement me donner aussi un nouvel accès aux connaissances sur le cerveau humain. Voilà ce que je crois : grâce à l'humaniformité, si j'ose m'exprimer ainsi, je ferai au moins un petit pas vers cette psycho-histoire dont je vous ai parlé.
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Un jour viendra peut-être, cependant, où quelqu’un élucidera les Lois de l’humanité et pourra alors prédire les grands traits de l’avenir, savoir ce qu’il y a en réserve pour l’humanité, au lieu de supposer comme je le fais, saura comment améliorer les choses au lieu de se livrer à de simples spéculations. Je rêve parfois de fonder une nouvelle science que j’appelle la “psycho-histoire”, mais je sais que j’en suis incapable et j’ai bien peur que personne d’autre ne le puisse jamais.
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Le Dr Fastolfe, tout souriant, attendait en effet. Il était grand et mince, avec des cheveux châtain clair un peu clairsemés et, bien sûr, il y avait ses oreilles. C’était elles que Baley se rappelait, après trois ans. De grandes oreilles décollées qui donnaient à l’homme un air vaguement comique, une laideur assez plaisante. Elles firent sourire Baley, plus que l’aimable accueil de Fastolfe. Il se demanda si la technologie médicale auroraine ne s’étendait pas à la petite chirurgie plastique susceptible de rectifier l’aspect déconcertant de ces oreilles… mais il était possible que Fastolfe les aimât ainsi, tout comme elles plaisaient assez à Baley (à son propre étonnement). Que pouvait-on reprocher à une figure qui faisait sourire ? Peut-être Fastolfe aimait-il plaire au premier abord. À moins qu’il juge utile d’être sous-estimé ? Ou simplement différent ?
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Il avait été haussé à un rang plus élevé, il avait bénéficié de plus grands privilèges mais cela aussi avait accru l'hostilité de la Police. Et plus il s'élèverait, plus il se briserait facilement en cas de chute.
S'il commettait la moindre erreur...
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Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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