Ce n'est pas un secret que
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, est un homme difficile. Il ne s'en cache pas d'ailleurs dans cette autobiographie. Mais on a tendance à lui pardonner, vu le travail immense qu'il a fait pour mettre au grand jour des choses que divers gouvernements auraient préféré garder secrètes.
Ce qui gène plus la lecture de ces
mémoires c'est qu'elles ont tendance à partir dans tous les sens et , surtout à la fin, contre tout le monde. Il est extrêmement intéressant comment Assange et Wikileaks démontrent le danger d'un état qui contrôle internet, mais ç'aurait été bien si l'auteur avait accepté un minimum de rédaction sur son histoire. Il ne l'a pas voulu, du coup ces
mémoires sont devenues 'non autorisées'. À lire quand-même, si l'on veut comprendre ce qui nous attend si le modèle chinois de contrôle digitale fait tâche d'encre dans le monde.
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