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Critique de bilodoh


Un avis mitigé pour ce roman biographique d'un tableau de maître.

À sa mort, l'âme de Betty de Rothschild migre dans son portrait, une oeuvre magnifique d'Ingres. C'est à travers ce portrait qu'elle raconte sa vie et celle de ses descendants. Elle est dans la pièce lorsque le notaire vient ouvrir son testament, mais elle se rappelle aussi les fêtes passées. Et ce sont souvent des fêtes fastueuses jusqu'à 1500 cartons d'invitations pour une grande inauguration par exemple.

Née Rothschild, Betty n'a pas connu la misère. Elle raconte cependant comment sa « Juiverie » rendra plus difficile son intégration dans la société française qui n'est pas exempte d'antisémitisme. Elle cite le secrétaire général du Louvre, Horace de Viel-Castel dit « Fiel Castel » : « Depuis que je suis à même de voir des Juifs de près, je comprends les édits de nos rois qui les bénissaient. Plus que jamais nous sommes aujourd'hui leur proie, l'argent de la France passe entre leurs mains! En vérité, les Juifs sont odieux aux Français, et ils le seront toujours, parce qu'ils sont invariablement usuriers et voleurs à quelque haute position qu'ils soient parvenus… »(Gallimard, p.71)

Une belle écriture, mais un roman qui tient davantage du documentaire à cause du grand nombre de détails. Si elle cite Balzac ou les frères Goncourt, beaucoup me sont inconnus parmi les très nombreux personnages cités, ce qui rend la lecture moins intéressante.
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