Prenant les jambes à son cou pour sauter à celui de son thérapeute, Ronan s’apprêtait à lui tendre le sien en présumant qu’il ne le lui tordrait pas.
Comme toute cette folie est triste, et en même temps, égoïstement, ça rassérène de voir plus miséreux que soi. Ça a l’effet d’un petit remontant sans les effets pervers de l’addiction, et investit même du devoir de ne plus se plaindre sans raison, de ne plus geindre pour rien, de ne plus se lamenter sur son piteux sort.