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Critique de VALENTYNE


Genre : Dystopie burlesque ?

Les États Unis sont durement touchés par la crise économique : Charmaine et Stan sont expulsés de leur maison et vivent dans leur voiture. Ils sont au chômage, quasiment sans ressources, comme la moitié de la population des USA.
La loi du plus fort est redevenue la norme. Stan refuse dans un sursaut d'amour-propre l'aide de son frère, Conor, qui est un chef de gang.

Margaret Atwood a su me surprendre dans cet opus qui commence sous un angle très sombre. Pour survivre dans ce monde effrayant, Charmaine et Stan acceptent d'emménager à Positron, une ville isolée du monde où la vie des gens est coupée en deux. Pendant un mois il ont une existence « normale » avec pavillon de banlieue et boulot pépère dans une ville idyllique où les voitures ont été bannies ; le mois suivant il sont « prisonniers » dans une « prison modèle » …cela permet d'héberger deux couples par roulement (des Alternants) dans une même maison, le travail est partagé, la sécurité est garantie… il y a un certain manque de liberté mais dehors la vie est pire que la jungle ….

Charmaine et Stan s'ennuient cependant assez rapidement …

Le livre s'inscrit dans un univers assez sombre (la science est capable du tout , surtout du pire) puis un premier rebondissement va faire dévier la trajectoire de Stan et Charmaine…vers le tragique…. puis un deuxième rebondissement fait virer à nouveau l'histoire et cette fois vers le burlesque…
J'avoue avoir beaucoup ri pendant la deuxième partie (très cinématographique grâce à Elvis, Marilyn, des hommes en vert et un certain nounours bleu) alors que la première m'avait paru très sombre.

Margaret Atwood m'a fait passer de la peur au fou-rire et je la remercie : la dystopie burlesque, c'est un genre qui existe ?
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