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Critique de henrimesquida


Renouant avec la tradition des Huxley, Orwell, Bradbury et de sa Servante écarlate, Margaret Atwood nous plonge dans un univers à la fois familier et terrifiant. Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l'ensemble de l'humanité. D'ailleurs, c'est presque fait : d'êtres humains, au début du Dernier Homme, il ne reste que Snowman, lequel est confronté à d'étranges créatures génétiquement modifiées - les Crakers, une nouvelle race d'" humains " programmés pour n'être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux -, et à des animaux hybrides qui s'appellent désormais porcons, louchiens ou rasconses... Ce monde visionnaire, c'est presque le
nôtre...

Des flashback's et les souvenirs de Jimmy nous avisent de quelle façon notre civilisation est retournée à l'état sauvage. Or, plusieurs autres sujets s'entrelacent (les "plèbezones" en opposition des enclaves pour l'élite, des fillettes vendues aux trafiquants afin d'alimenter la commerce du porno, le mythe du savant fou et ses créations) pour aboutir -sous couvert d'un roman d'anticipation- à une critique âpre, presque libelliste et soutenu par un langage puissamment évocateur.

Teste qu'il faut arriver à la moitié du roman pour que ça devienne vraiment intéressant.
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