Je voulais entrer lentement dans l'univers de
Margaret Atwood, n'étant pas sûre qu'il me plairait. J'ai donc opté pour ces
Neuf contes qui sont en fait des nouvelles, mais toutes étant liées d'une façon ou d'une autre à l'imaginaire et au folklore (lutins, femme-loup, héroïc-fantasy, etc.), le terme de conte semblait plus approprié, dixit l'autrice. Et là je la rejoins.
Ces contes évoquent et explorent la vieillesse, la perte de la jeunesse/beauté/espoirs qui s'accompagne souvent de rancoeurs, de vengeance, de décrépitude, de l'observation de sa propre déchéance corporelle et psychique.
Bon, c'est très bien écrit, pas de doute là-dessus, même si je m'attendais à être éblouie par son style. C'est agréable à lire, mais ce n'est pas époustouflant à mon sens. J'ai également mis beaucoup de temps à apprécier ces contes. Les trois premiers, une même histoire vue par des protagonistes différents, ne m'ont pas emballée. J'ai commencé à vraiment apprécié ma lecture à partir du quatrième conte, même si j'ai trouvé ces histoires très banales et les dénouements très faciles. En revanche, le dernier, dans la veine dystopique, interpelle (surtout en ce moment) et pose des questions politiques et sociales fort intéressantes.
Une lecture en demi teinte donc, même si elle reste distrayante.
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