AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


Ya un bordel dans la tête d'Elvira, mais un bordel !

En direct live de sa caboche qui turbine plus vite qu'un lave-linge en mode essorage linge délicat, Une Âme de Trop fait dans l'introspection paranoïaque sévère.
Faut dire que les sujets d'inquiétude sont réels.
Terriblement angoissée de nature, c'est dans les sous-sols de l'antre de Steven, un bien brave collègue aussi énergique qu'un escargot rasta perfusé au bédo, qu'elle passe désormais l'entièreté de ses mornes journées.
Surfant inlassablement sur le net à la recherche de l'Homme susceptible de faire battre la chamade son p'tit coeur de midinette trop longtemps sevré, c'est sur ce brave Ray qu'elle a jeté son dévolu.
Entre mails sirupeux, parfum Harlequin, avec son prince des ténèbres et confidences coquines avec quelques amies chatteuses, les journées déroulent inlassablement leurs cortèges de platitudes sans relief.
N'était ce meurtre sordide en lien avec l'hôpital qui l'embauche, rien de neuf sous le soleil.
Tiens un deuxième, puis un troisième présentant les mêmes particularités. Entendez par là le même profil féminin que notre quadra en mal de mamours.
De quoi vous faire flipper votre race pour peu que vous soyez de nature bilieuse.
A juste titre, peut-être...

La belle surprise que voilà.
Aucune attente particulière si ce n'était celle de passer un bon moment.
Et blam, personnage attachant, rythme plaisant et intrigue atypique accrocheuse ont fait de moi un poète dans l'âme.
Attention, je me lance : Aubert, c'est super !
Comment ? Une âme de trop qu'il serait bon de remiser en déchetterie rayon encombrant ?
Huuuum, je sens que le monde n'est pas prêt.
Qu'à cela ne tienne, m'en vais tenter ma chance au printemps des poètes sourdingues. Sur un malentendu...
Concernant l'âme d'Aubert bien plus affûtée et machiavélique, inutile de résister, vous y viendrez, avides de huis clos schizophréniques hautement addictif, c'est Jean-Jésus de la Fontaine qui vous l'affirmoît.
Commenter  J’apprécie          617



Ont apprécié cette critique (58)voir plus




{* *}