Un sourire d'un jour

Roman « remasterisé » par l'auteur, à l'occasion d'une réédition. Roman court et agréable à lire.

Ayant déjà lu deux ouvrages de cet auteur et connaissant, ou croyant connaitre ses penchants pour les scénarii nets et sans fioriture, je me suis trouvée « déboussolée » d'entrée de jeu en attaquant ce roman : j'avais supposé (par erreur) que cet écrit était un premier roman un peu maladroit et approchant de trop près à mon goût la romance entre « un dieu du stade » amoureux de son anatomie, sautant de lit en lit de nunuches extatiques.

J'avais tout faux !

Je ne veux pas déflorer ce roman, mais sachez que cette entrée en matière façon play-boy Vs bimbo est indispensable pour comprendre la suite.
Et la suite…c'est une course poursuite entre un chef mafieux corse et ses hommes de main, la fille « à Papa » de cet homme, la police aussi un peu, le play-boy « tête à claques », la nénette « road-tripeuse » dont le play-boy est tombé raide amoureux.
Je me suis bien amusée avec cet Apollon-prédateur plutôt nul avec ses conquêtes, ces hommes de main pas à la hauteur de l'enjeu, ces retournements de situation, dont une jeune fille de vingt ans qui je pense pourrait être la personne la plus déplaisante à croiser pour bon nombre d'ex tombeurs en pleine crise de la cinquantaine……et plein d'autres situations que je ne peux évidemment pas révéler.
Et… cerise sur ce gâteau déjà fort divertissant…j'ai appris des techniques qui me seront indispensables le jour où je déciderai enfin de sauter le pas et me faire une place dans le grand banditisme :
• Comment neutraliser mon portable pour ne plus être triangulée.
• Comment réussir une fuite en train sans être arrêtée au terminus.
Et tout plein de petites astuces qui feront de moi une redoutable pro du gangstérisme.


Présentation par l'auteur
Adam est un séducteur compulsif. Il aime la belle Maria Antonetta toute une nuit et il l'abandonne au matin sans remords. Mais elle fait appel à l'aide de son papa, un dangereux membre de la mafia corse. le jeune homme doit alors fuir les sbires envoyés à ses trousses, mais il ne renonce pas pour autant à son mode de vie...