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Critique de ay_guadalquivir


Je reprends mes notes du 8 avril 2007.
Je referme ce livre avec une légère frustration. Comme s'il n'avait pas livré toute l'étendue de sa promesse. le frère oublié de Jean-Jacques Rousseau construit sa propre vie, son propre chemin, de rencontres en amitiés, mais ans jamais accepter le joug de quiconque. Absolu de l'Homme qui grandit par sa capacité à recevoir pleinement ce que lui apportent les autres. de Genève à Paris, de M. de Saint-Fonds à Sophie, il grandit par les autres, sans jamais pourtant renoncer à sa solitude. Avec une méthode radicalement différente de son frère, il découvre à sa façon la science contre l'obscurantisme. Horlogerie, mouvement perpétuel, anatomie, il pousse loin les investigations, au-delà de toute considération morale. Les Lumières sans morale ? L'idée de liberté est constamment présente. J'ai pensé au Valet de Sade de Frobenius, qui décrit plus une destinée qu'un homme libre. J'ai pensé aussi à L'homme sans postérité de Stifter, qui quitte sa vallée dans un grand voyage d'initiation.
Je relirais ce livre différemment aujourd'hui. La théorie des nuages d'Audéguy en dit peut-être un peu plus de sa fascination d'une époque où la science définit le progrès de l'Homme.
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