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Critique de enzo92320


Je sais que je vais être classé comme un woke sans humour. Mais en ouvrant ce livre, je ne m'attendais pas à un tel défilé de lieux communs où les femmes – toutes putains - ne servent qu'à sucer, se faire tringler ou sodomiser (avec tendresse !), les étrangers – tous larbins - qu'à être laids, puer ou vandaliser le français avec un accent ridicule (avec tendresse ?). Son usage des adjectifs et des qualificatifs (macaques, pédérastes, ratons, crouilles…) dit tout de l'écriture d'Audiard. C'est drôle en film quand on voit défiler et gesticuler dans leur vérité les beaufs de comptoir. C'est moins drôle quand on les scrute de l'intérieur. Surtout avec l'effet de répétition. Bien sûr il y a un intérêt historique, la vie du 14ème et de Vanves/Montrouge, sa description de l'épuration et de ses dégueulasseries, ses mots sur la mort de son fils. Nécessaire dans sa sincérité pathétique. Avec tendresse.

Extrait (choisi presque au hasard) :
𝘊'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘢𝘶 𝘤𝘪𝘯𝘲𝘶𝘪𝘦̀𝘮𝘦 𝘦́𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘢𝘴𝘤𝘦𝘯𝘴𝘦𝘶𝘳, 𝘶𝘯 𝘵𝘳𝘰𝘪𝘴-𝘱𝘪𝘦̀𝘤𝘦𝘴 𝘱𝘭𝘦𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘱𝘰𝘮𝘱𝘰𝘯𝘴, 𝘥𝘦 𝘤𝘩𝘪𝘤𝘩𝘪𝘴, 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘳𝘥𝘦𝘳𝘪𝘦𝘴 𝘴𝘵𝘺𝘭𝘦 𝘚𝘢𝘳𝘢𝘩 𝘉𝘦𝘳𝘯𝘩𝘢𝘳𝘥𝘵, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘰𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘧𝘦𝘯𝘦̂𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘭'𝘦𝘯𝘤𝘩𝘢𝘯𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 : 𝘭𝘦𝘴 𝘫𝘢𝘳𝘥𝘪𝘯𝘴 𝘥𝘶 𝘗𝘢𝘭𝘢𝘪𝘴-𝘙𝘰𝘺𝘢𝘭.
« 𝘗𝘳𝘦𝘯𝘦𝘻 𝘨𝘢𝘳𝘥𝘦, 𝘫𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘦, 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘵𝘳𝘰𝘪𝘴𝘪𝘦̀𝘮𝘦 𝘢𝘳𝘤𝘢𝘥𝘦 𝘢̀ 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘨𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘰𝘯 𝘳𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥𝘦 𝘭𝘦 𝘵𝘩𝘦́𝘢̂𝘵𝘳𝘦, 𝘲𝘶𝘦 𝘷𝘰𝘺𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘫𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘦 ? 𝘜𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘪𝘴𝘦𝘳𝘪𝘦, 𝘯'𝘦𝘴𝘵-𝘤𝘦 𝘱𝘢𝘴 ?… 𝘚𝘪 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘮𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵𝘵𝘦𝘻, 𝘦𝘯 1795 𝘶𝘯𝘦 𝘮𝘰𝘥𝘪𝘴𝘵𝘦… 𝘮𝘰𝘥𝘪𝘴𝘵𝘦, 𝘤𝘰𝘳𝘳𝘦𝘤𝘵 ?… 𝘜𝘯𝘦 𝘮𝘰𝘥𝘪𝘴𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘯𝘢𝘪𝘵 𝘣𝘰𝘶𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘊'𝘦𝘴𝘵 𝘦𝘯 𝘢𝘤𝘩𝘦𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘤𝘩𝘢𝘱𝘦𝘢𝘶 𝘢̀ 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘶𝘵𝘢𝘪𝘯 𝘯𝘦́𝘨𝘳𝘰𝘪̈𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘉𝘢𝘳𝘳𝘢𝘴, 𝘯'𝘦𝘴𝘵-𝘤𝘦 𝘱𝘢𝘴, 𝘳𝘦𝘯𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘢 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘧𝘰𝘪𝘴 𝘭𝘦 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦 𝘉𝘰𝘯𝘢𝘱𝘢𝘳𝘵𝘦 𝘢𝘶𝘲𝘶𝘦𝘭 𝘪𝘭 𝘢𝘭𝘭𝘢𝘪𝘵 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘪𝘦𝘳, 𝘴𝘪 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵𝘵𝘦𝘻, 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘭'𝘢𝘳𝘮𝘦́𝘦 𝘥'𝘐𝘵𝘢𝘭𝘪𝘦. »
𝘊𝘦 𝘱𝘳𝘦́𝘤𝘶𝘳𝘴𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘔𝘰𝘥𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘑𝘢𝘳𝘥𝘪𝘯𝘴 𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘴𝘢𝘯𝘨𝘭𝘦́ 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘣𝘭𝘰𝘶𝘴𝘰𝘯 𝘯𝘰𝘪𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘯𝘻𝘦𝘳𝘴 𝘢𝘶𝘹 𝘱𝘢𝘵𝘵𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘭 𝘧𝘳𝘢𝘱𝘱𝘦́𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘪𝘵𝘪𝘢𝘭𝘦𝘴 𝘚. 𝘚. 𝘲𝘶'𝘪𝘭 𝘦𝘴𝘴𝘢𝘺𝘢𝘪𝘵 𝘱𝘦𝘶𝘵-𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘢𝘣𝘳𝘦́𝘷𝘪𝘢𝘵𝘪𝘷𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘚𝘢𝘪𝘯𝘵-𝘚𝘪𝘮𝘰𝘯.
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