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Critique de Manonlitetvadrouilleaussi
Le mois dernier les éditions du Typhon ont sorti dans leur collection « Les hallucinés » ce recueil de nouvelles au titre aussi énigmatique qu'attirant. Ayant eu une très belle découverte avec le précédent ouvrage ( le chien noir), j'étais curieuse de retrouver cette univers si particulier aux touches gothiques et fantastiques qui caractérise la collection.
Ici, c'est tout simplement « un choeur féminin » qui nous est proposé. Six récits de six auteures, tous plus singuliers les uns que les autres. le tout coordonné par Lucie Elpe qui a intelligemment regrouper des artistes aux univers différents qui ont su créer, sans se consulter, une harmonie et une uniformité littéraire. Éditer des nouvelles est toujours un pari risqué en France puisque les Français ne sont pas les plus gros consommateurs de ce genre littéraire. Mais ici, chaque texte est abouti et je n'ai pas ressenti ce sentiment « de rester sur ma faim » qui est souvent reproché aux nouvelles.
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Une puissance féminine mise à l'honneur, une émancipation collective mais sans militantisme forcé. le tout est illustré par l'artiste Jérôme Minard ( dessins réalisés à l'encre et au rotring)
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Un ouvrage commun sans aucune communication direct. Cette incroyable cohérence des textes où l'omniprésence des fluides ( l'eau, le sang) et de la nature nous saute aux yeux. Il est question d'éco-féminisme, du désir, du corps, de la cruauté au féminin, des territoires et paysages , des états de métamorphose du féminin, de mythologie, de cosmogonie, de filiation littéraire et familiale... Un recueil riche en thématiques et si je devais choisir mes textes « préférés » bien que tous aimés, je mettrai en top 3 ceux de Caroline Audibert( La femme du fleuve ), Berengère Cournut ( Jaune vif, veiné de noir) et Karin Serres ( Niglo).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Ici, c'est tout simplement « un choeur féminin » qui nous est proposé. Six récits de six auteures, tous plus singuliers les uns que les autres. le tout coordonné par Lucie Elpe qui a intelligemment regrouper des artistes aux univers différents qui ont su créer, sans se consulter, une harmonie et une uniformité littéraire. Éditer des nouvelles est toujours un pari risqué en France puisque les Français ne sont pas les plus gros consommateurs de ce genre littéraire. Mais ici, chaque texte est abouti et je n'ai pas ressenti ce sentiment « de rester sur ma faim » qui est souvent reproché aux nouvelles.
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Une puissance féminine mise à l'honneur, une émancipation collective mais sans militantisme forcé. le tout est illustré par l'artiste Jérôme Minard ( dessins réalisés à l'encre et au rotring)
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Un ouvrage commun sans aucune communication direct. Cette incroyable cohérence des textes où l'omniprésence des fluides ( l'eau, le sang) et de la nature nous saute aux yeux. Il est question d'éco-féminisme, du désir, du corps, de la cruauté au féminin, des territoires et paysages , des états de métamorphose du féminin, de mythologie, de cosmogonie, de filiation littéraire et familiale... Un recueil riche en thématiques et si je devais choisir mes textes « préférés » bien que tous aimés, je mettrai en top 3 ceux de Caroline Audibert( La femme du fleuve ), Berengère Cournut ( Jaune vif, veiné de noir) et Karin Serres ( Niglo).
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