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Critique de Apikrus


Difficile de donner un avis argumenté sur un livre dont on n'a lu que les premières pages. J'expliquerai donc uniquement les raisons de mon abandon rapide : le style.
Voici les deux premières phrases du roman : « Sur le balcon d’en face un vingtagénaire allonge sa mollesse indifférente, glycine d’homme, jambes pendouillant au dessus des géraniums en pots accrochés à la rambarde, dans une posture dont j’envie l’abandon, moi aussi, la confiance prétentieuse. Tu viens de repartir, Francois, sous le soleil frais de ce printemps précaire qui n’annonce pas plus de crimes que d’habitude mais la chute continue de la cote de Hollande et des pluies, oui, le matin, suivies de quelques averses pour faire une moyenne. »
On peut y voir de la poésie. J’y vois surtout des expressions complexes d’idées simples. Malheureusement pour moi, la suite est à l’unisson. Le narrateur continue notamment à s’adresser à ce « tu », effet de langage qui peut m’amuser dans une chanson des années 1980 (Anti-social TU perds ton sang-froid ♪♫), voire me plaire si elle est de Téléphone (Ça, c'est vraiment TOI ♪♫), mais qui m’agace beaucoup dans un roman.

Le sujet m'intéressait pourtant (les années Mitterrand à travers le regard de deux jeunes adultes), mais au vu des critiques, je ne suis pas sûr que la façon dont il est traité par l'auteur m'aurait plu. Je suis même persuadé du contraire.

Merci à Babelio et aux éditions Gallimard.
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