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Critique de Enroute
De jolies pages. Ce qui reste dans la tête après la lecture, c'est l'ouverture offerte ou proposée. Le premier prix de rhétorique de l'Empire savait écrire et sait parfaitement qu'en s'adressant à un interlocuteur absent (ou présent en lui), il s'adresse surtout à ses lecteurs : l'ensemble du texte pourrait être lu en remplaçant "Dieu" par "conscience". Car c'est bien une expérience de prise de conscience, de contrôle de soi, d'autonomie que nous livre Augustin, d'une sortie du conformisme, des conventions et des règles vers la liberté de penser, de mener son existence. Le sujet est éternel...
