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Critique de Epictete
Quel titre étonnant et intrigant !
« NYSA et moi ». Ces majuscules sur la couverture ont elles quelque chose à voir avec New York ? La quatrième de couverture ne nous renseigne pas beaucoup plus. le non-initié doit donc entrer dans le texte pour découvrir que Nysa est un site de fouilles archéologiques présentant de nombreuses traces dans la mythologie. (On peut d'ailleurs trouver de superbes photos en lien avec le texte de ce livre sur Internet)
L'auteur nous conte un épisode de la vie de Caroline Desrose, jeune femme abordant la quarantaine, le vivant plus ou moins bien d'ailleurs, proviseur de lycée qui dans le cadre des projets pédagogiques à construire pour ses élèves, va se trouver propulsée dans des responsabilités liées à des recherches universitaires qu'elle ne soupçonnait pas auparavant.
Cela conduit à l'écriture d'un roman concernant une enquête sur un site et une histoire antiques, avec des moyens modernes.
Il s'agit bien de raconter une enquête avec des recherches en bibliothèque, dans des archives ainsi que sur le terrain. Tout cela emmènera le lecteur vers des découvertes qu'il attendait, mais qui sont distillées au fur et à mesure du temps et des pages avec talent.
Le contexte décrit est tellement proche de l'environnement général et personnel de l'auteur qu'il est difficile de ne pas penser « autobiographie » à un moment, même si celle-ci ne serait que partielle, voire rêvée… Et même si la notion de roman est bien présente dans la présentation du livre.
En tout cas, on sent derrière ces lignes un travail de recherche phénoménal et rigoureux (Même s'il faut être au fait du sujet pour tout vérifier)
Brigitte Aupic axe son ouvrage sur le côté professionnel de l'enquête et de la démarche, mais n'oublie pas la vie, les sentiments, l'amour, ce qui rend le texte très présent, érudit et pourtant quotidien. Ce livre présente un rythme très soutenu et on suit l'auteur page après page. Il est vrai qu'à certains moments de longs passages un peu savants, cependant non pédants, pourraient faire penser que l'on est en train de lire une thèse.
Mais on sent que plus on avance, plus le style, plus l'histoire et les énigmes sont maîtrisées.
Je dois avouer que pendant ma lecture, un souvenir fugace m'est revenu : Ma lecture du « Roman de la momie » de Théophile Gautier. C'était il y a bien des années, mais j'avais ressenti un peu le même type d'émotion, me semble-t-il. Certains puristes crieront peut-être au scandale, cependant ce livre a eu le mérite de me ramener à cette lecture de jeunesse.
On trouve dans ce roman des éléments de vie personnelle, des intrigues professionnelles, une énigme historique, des « hommes en noir » inquiétants. Tout ce qu'il faut pour faire un bon polar.
A côté de cela, il y a une très belle analyse des arcanes administratives entourant un projet qui sort de la routine (et on a pourtant l'impression que l'auteur s'est retenue).
J'ai également trouvé intéressante cette réflexion sur ce phénomène qui nous pousse, lorsque l'on a initié, accompagné, géré un projet, à avoir envie d'y mettre le mot fin, tout en le redoutant.
En conclusion, je suis heureux d'avoir découvert et lu un ouvrage aussi riche, et de ce niveau, même s'il comporte encore quelques erreurs de jeunesse (C'est un premier roman).
J'encourage donc d'une part les lecteurs potentiels à franchir le pas et Brigitte Aupic à nous fournir encore de beaux moments de lecture.
« NYSA et moi ». Ces majuscules sur la couverture ont elles quelque chose à voir avec New York ? La quatrième de couverture ne nous renseigne pas beaucoup plus. le non-initié doit donc entrer dans le texte pour découvrir que Nysa est un site de fouilles archéologiques présentant de nombreuses traces dans la mythologie. (On peut d'ailleurs trouver de superbes photos en lien avec le texte de ce livre sur Internet)
L'auteur nous conte un épisode de la vie de Caroline Desrose, jeune femme abordant la quarantaine, le vivant plus ou moins bien d'ailleurs, proviseur de lycée qui dans le cadre des projets pédagogiques à construire pour ses élèves, va se trouver propulsée dans des responsabilités liées à des recherches universitaires qu'elle ne soupçonnait pas auparavant.
Cela conduit à l'écriture d'un roman concernant une enquête sur un site et une histoire antiques, avec des moyens modernes.
Il s'agit bien de raconter une enquête avec des recherches en bibliothèque, dans des archives ainsi que sur le terrain. Tout cela emmènera le lecteur vers des découvertes qu'il attendait, mais qui sont distillées au fur et à mesure du temps et des pages avec talent.
Le contexte décrit est tellement proche de l'environnement général et personnel de l'auteur qu'il est difficile de ne pas penser « autobiographie » à un moment, même si celle-ci ne serait que partielle, voire rêvée… Et même si la notion de roman est bien présente dans la présentation du livre.
En tout cas, on sent derrière ces lignes un travail de recherche phénoménal et rigoureux (Même s'il faut être au fait du sujet pour tout vérifier)
Brigitte Aupic axe son ouvrage sur le côté professionnel de l'enquête et de la démarche, mais n'oublie pas la vie, les sentiments, l'amour, ce qui rend le texte très présent, érudit et pourtant quotidien. Ce livre présente un rythme très soutenu et on suit l'auteur page après page. Il est vrai qu'à certains moments de longs passages un peu savants, cependant non pédants, pourraient faire penser que l'on est en train de lire une thèse.
Mais on sent que plus on avance, plus le style, plus l'histoire et les énigmes sont maîtrisées.
Je dois avouer que pendant ma lecture, un souvenir fugace m'est revenu : Ma lecture du « Roman de la momie » de Théophile Gautier. C'était il y a bien des années, mais j'avais ressenti un peu le même type d'émotion, me semble-t-il. Certains puristes crieront peut-être au scandale, cependant ce livre a eu le mérite de me ramener à cette lecture de jeunesse.
On trouve dans ce roman des éléments de vie personnelle, des intrigues professionnelles, une énigme historique, des « hommes en noir » inquiétants. Tout ce qu'il faut pour faire un bon polar.
A côté de cela, il y a une très belle analyse des arcanes administratives entourant un projet qui sort de la routine (et on a pourtant l'impression que l'auteur s'est retenue).
J'ai également trouvé intéressante cette réflexion sur ce phénomène qui nous pousse, lorsque l'on a initié, accompagné, géré un projet, à avoir envie d'y mettre le mot fin, tout en le redoutant.
En conclusion, je suis heureux d'avoir découvert et lu un ouvrage aussi riche, et de ce niveau, même s'il comporte encore quelques erreurs de jeunesse (C'est un premier roman).
J'encourage donc d'une part les lecteurs potentiels à franchir le pas et Brigitte Aupic à nous fournir encore de beaux moments de lecture.
