AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de La_Bibliotheque_de_Juju


Pénétrer l'univers mystérieux des salons de massage.

Sujet audacieux. Que se passe-t-il réellement derrière les portes closes. Quelle est la part de fantasme populaire ? Quelle réalité se cache dans ses arrières chambres du bien-être ?

Portraits de femmes aux destins régis par le désir des hommes.

Très très bien écrit. Une vraie belle découverte pour moi. Un écrivain, un vrai !

Olivier Auroy raconte le parcours de Waan. de la Thailande à Paris. Massage. Prostitution, la ligne est dangereuse. Réelle ?

L'écriture est précise, forte. Elle saisit son lecteur et l'emporte à la suite de Waan face aux hommes. On a parfois mal au coeur pour elle, face à ces brutes. Face à ses désillusions. On tourne les pages, fébrilement, pour connaître la suite.

L'auteur arrive à nous faire pénétrer une intimité, un univers feutré. On a, à chaque instant, l'impression d'être dans un coin de la pièce, témoin privilégié de l'existence de Waan tant l'écrivain s'applique à restituer son univers.

Le sujet pourrait entraîner la lecture dans des rivages douteux. Il n'en est rien. Olivier Auroy s'applique à ne pas être vulgaire, à déranger sans renforts de scabreux. Une réalité ressort. Vraiment.

A la lisière des genres, j'aime cette façon d'écrire à la fois un thriller, un roman d'apprentissage, un portrait de notre drôle d'époque, à travers les frontières et les genres.

Véritable hymne à la femme, ce livre mérite la lumière. Il passionne, enflamme, révolte et intrigue. Comme le font les livres aboutis, réfléchis, où chaque mot est à sa place. Pour créer une histoire, un récit, des personnages vivants, tellement cohérents.

Je découvre Olivier Auroy.

Un roman sensible et passionnant de bout en bout. Un véritable hymne à la femme où l'homme peut être bien triste, bien trivial. Bien décevant.

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          471



Ont apprécié cette critique (45)voir plus




{* *}