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Pénétrer l'univers mystérieux des salons de massage.

Sujet audacieux. Que se passe-t-il réellement derrière les portes closes. Quelle est la part de fantasme populaire ? Quelle réalité se cache dans ses arrières chambres du bien-être ?

Portraits de femmes aux destins régis par le désir des hommes.

Très très bien écrit. Une vraie belle découverte pour moi. Un écrivain, un vrai !

Olivier Auroy raconte le parcours de Waan. de la Thailande à Paris. Massage. Prostitution, la ligne est dangereuse. Réelle ?

L'écriture est précise, forte. Elle saisit son lecteur et l'emporte à la suite de Waan face aux hommes. On a parfois mal au coeur pour elle, face à ces brutes. Face à ses désillusions. On tourne les pages, fébrilement, pour connaître la suite.

L'auteur arrive à nous faire pénétrer une intimité, un univers feutré. On a, à chaque instant, l'impression d'être dans un coin de la pièce, témoin privilégié de l'existence de Waan tant l'écrivain s'applique à restituer son univers.

Le sujet pourrait entraîner la lecture dans des rivages douteux. Il n'en est rien. Olivier Auroy s'applique à ne pas être vulgaire, à déranger sans renforts de scabreux. Une réalité ressort. Vraiment.

A la lisière des genres, j'aime cette façon d'écrire à la fois un thriller, un roman d'apprentissage, un portrait de notre drôle d'époque, à travers les frontières et les genres.

Véritable hymne à la femme, ce livre mérite la lumière. Il passionne, enflamme, révolte et intrigue. Comme le font les livres aboutis, réfléchis, où chaque mot est à sa place. Pour créer une histoire, un récit, des personnages vivants, tellement cohérents.

Je découvre Olivier Auroy.

Un roman sensible et passionnant de bout en bout. Un véritable hymne à la femme où l'homme peut être bien triste, bien trivial. Bien décevant.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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« Aussi loin que Waan se souvienne, les hommes étaient toujours entrés en elle par effraction. le premier avait été l'once Sin. Elle venait d'avoir treize ans. »
Ainsi commence ce roman.
Un début qui interpelle, qui percute. le ton est donné.
Suivent des pages intenses qui questionnent et donnent une folle envie de continuer pour savoir, pour comprendre.
De page en page, de lieu en lieu, d'année en année, la vie de Waan se déroule.
De Chiang RaÏ en Thaïlande à Paris, cette jeune et belle eurasienne se retrouve dans le salon de massage de Mr Victor, un associé de son père qui était vendeur de rubis.
Et de nouvelles questions fusent entraînant cette avidité à continuer la lecture.
Chaque personnage a sa place privilégiée.
Chaque endroit est parfaitement décrit. C'est tellement visuel qu'on a l'impression d'être là, de voir de nos yeux.
Une première partie très réussie qui met en place les personnages et les lieux.

Puis à partir du salon de massage parisien où exercent Waan, Leïla et Katia, se pose la question de la prostitution. Pourquoi ? Comment en arrive-t-on là ?
Tout en ne dissimulant rien de la prostitution, rien de vulgaire ou de trivial n'apparaît.
C'est un véritable plaidoyer pour les femmes victimes des hommes qui les exploitent sexuellement. Prostitution en général tourisme sexuel en particulier.
La limite est infime entre masseuse et masseuse/prostituée.
La progression des chapitres suivants est sans faille.
Quand se dévoile la véritable personnalité de MrVictor, ça devient une véritable enquête policière.

Avec une documentation sérieuse, un vocabulaire choisi, une construction très cohérente, une imagination débordante, une grande sensibilité, Olivier Auroy nous offre un superbe roman dont on regrette qu'il se termine déjà. On en aurait bien repris quelques pages.
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Titre : L'amour propre
Auteur : Olivier Auroy
Editeur : Intervalles
Année : 2018
Résumé : Waan est masseuse dans un institut de massage sélect au coeur d'un quartier chic de la capitale. Née d'un père français et d'une mère thaïlandaise la jeune métisse vit sous le joug de monsieur Victor, un homme mystérieux dont le passé trouble est intimement lié à celui de la jeune fille. Depuis quelques temps Waan se pose des questions et ses souvenirs d'enfance refluent. Et si Mr Victor n'était pas son protecteur mais son bourreau ? Et si la disparition brutale de son père n'était pas un accident ?
Mon humble avis : Je ne connaissais pas Olivier Auroy avant de découvrir ce texte que l'auteur a eu la gentillesse de me faire parvenir sur mon île de l'autre côté de la planète. Je profite du reste de ces quelques lignes pour remercier les auteurs qui chaque semaine me font confiance et bravent des frais d'envois exorbitants pour me faire parvenir leurs oeuvres, merci à vous encore une fois, merci pour votre opiniâtreté et votre passion. Mais revenons à l'amour propre, un thriller qui fut une jolie surprise et dont je garde un excellent souvenir de lecture. Si l'intrigue n'a rien d'original le texte d'Auroy est écrit de main de maître avec une construction sérieuse, un vrai soucis du détail et une plume fluide et élégante. Dès les premières pages le lecteur est happé par une ambiance mystérieuse et l'auteur parvient à maitriser à la perfection l'équilibre entre la précision, parfois la rudesse du propos et la langueur sensuelle propre au salon de massage où exerce l'héroïne. Waan est un beau personnage, à la fois forte et fragile, l'un de ces personnages qui force l'admiration et pousse le lecteur à revenir au texte avec un plaisir certain. Vous l'aurez compris j'ai bien aimé l'amour propre, j'ai adoré la partie thaïlandaise, les flash-backs et la dernière partie plus trépidante avec une fin qui laisse libre cours à l'imagination du lecteur. Si le roman est réussi c'est aussi grâce aux histoires secondaires, au soin apporté par l'auteur pour que chacun des personnages ait une histoire propre, souvent lourde et chaotique, c'est là l'un des talents indéniable d'Auroy. de plus L'amour propre traite de sujets graves ( prostitution, domination, destins brisés, désir, condition de la femme) sans pathos, avec une acuité rare tout en conservant un suspens propre à ce type de littérature. C'est fort, malin, brillant bref c'est une jolie réussite et un excellent thriller que voilà !
J'achète ? : Oui sans aucun doute. Un texte addictif, dépaysant, dur parfois mais plein de mystère, peuplé de personnages passionnants et d'un suspens intense. Que demander de plus pour un thriller ?

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Waan, le personnage principal, est une jeune eurasienne, née d'une mère thaïlandaise et d'un père français. Ce dernier est mort quand la jeune femme était à peine adolescente. Maintenant, elle vit en France et est masseuse dans un salon, dirigé par un certain M. Victor. C'est lui qui aurait sorti notre héroïne de la misère et de la prostitution car la mort de son père a conduit sa famille à la ruine. Ruine financière, ruine sociale, ruine sentimentale. La pauvre, après avoir été violée à treize ans par son oncle, n'avait d'autre choix que de vivre en étant masseuse mais pas comme ici à Paris, plutôt comme on peut l'imaginer dans un pays réputé pour le tourisme sexuel… En dehors des masseuses et de certains clients réguliers, Waan qui tentait pourtant de travailler avec un pseudonyme, reçoit Mathieu, un nouveau client qui la trouble plus qu'elle ne voudrait. Elle ne sait rien sur lui mais cet homme semble avoir de la ressource, est un grand voyageur et laisse penser qu'il en connait un rayon sur la Thaïlande, les Français qui y vivaient, dont un certain Victor, un autre diplomate à l'époque devenu ministre et client de Waan et peut-être aussi les liens que ces personnages entretenaient avec son père…

Le hasard des sélections des opérations Masse Critique est parfois heureux. C'est le cas avec ce roman qui met en lumière une jeune femme, Waan mais ne néglige pas pour autant le reste des personnages. le style est limpide, les mots sont simples, l'histoire est fluide, rythmée. le mystère s'effeuille peu à peu, par petite touche. On ne s'ennuie pas pendant cette lecture même si nous ne sommes pas dans un tempo endiablé. On vit l'évolution avec l'héroïne. A qui faire encore confiance. le milieu qui se cache derrière les salons de massage nous sont révélés par petite touche, les gestes, les huiles essentiels. On en respire presque les fragrances. Soin ou prostitution ? Qu'est donc le désir animal des hommes dans l'intimité d'un salon. Et le trouble d'une femme, surtout la masseuse, qui se sent presque coupable d'aimer. Bref, un bon roman, un très bon roman que je vais reprendre le temps de lire sous le soleil du sud. Ce que je reprocherai sera plutôt technique. C'est vrai que j'ai l'habitude de lire en numérique et que je peux adapter la luminosité de l'écran et la taille des lettres. Ici, les caractères sont un peu petits pour mes yeux fatigués après une journée de travail. J'ai besoin de beaucoup de lumière pour lire sur papier et j'ai trouvé la petite taille des lettres inconfortable pour ma vue. Une édition un peu plus grosse m'aurait aidé. Peut-être que le jour de la sortie de ce livre, il y aura une version numérique car sa parution n'est prévue que le 20 avril et que j'ai aussi eu le privilège de le lire avant.
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Avec l'amour propre, j'ai été plongée dans l'atmosphère calfeutrée d'un institut de beauté, cet univers particulier axé sur le corps, le cérémonial, où les défauts corporels se révèlent tout comme leurs beautés. Dans ce cloisonnement, se libèrent les cauchemars, la médisance, les confidences.

Par moment, ce lieu contient son pesant d'angoisse et j'ai eu envie de prendre la tangente, mais la narration est habile et Olivier Auroy sait créer les échappées.

Ce lieu offre divers huis clos comme la cabine, la baignoire, la chambre. Au début du livre, Waan le personnage principal, s'occupe d'un ministre qui devient intrusif en lui posant des questions indiscrètes sur ses origines thaïlandaises.

A la tête de cet institut, Mr. Victor aime jouer les oeuvres de Satie au piano. Quelques années plus tôt, il fut le sauveur de ses trois jeunes masseuses. Certaines étaient prostituées, d'autres séparées de leur enfant, en proie à la misère des quartiers pauvres. Il les a aidées à fuir un milieu avilissant en leur offrant un travail dans son institut. Malheureusement, elles sont aujourd'hui de nouveau instrumentalisées, et en quelque sorte, confinées dans cet établissement.

Ce roman axé sur l'orientalisme, s'inspirant avec une certaine élégance des Misérables de Victor Hugo, est intéressant à découvrir. Il alterne agréablement les moments d'emprisonnement et ceux d'évasion vers la Thaïlande, même si c'est dans de tristes conditions.
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Waan. Née en Thaïlande, d'un père français et d'une mère thaïlandaise, la jeune femme, orpheline, est arrivée en France, il y a plusieurs années. Après avoir traversé de nombreuses épreuves et galères, l'eurasienne a été recueillie par un ami de son père, M. Victor.

Waan est désormais masseuse dans le salon parisien très sélect de M. Victor. Elle mène une vie solitaire, dans cet hôtel particulier de la rue de Courcelles. Les règles du salon sont drastiques, les sorties personnelles ne doivent pas dépasser deux heures. Ses seules fréquentations sont Leïla et Katia, les deux autres masseuses et Paul Le serveur du café où elle a ses habitudes matinales. Une vie en semi-liberté. Une liberté surveillée.

Chaque journée passe au rythme des massages dans les chambres rouge, bleue ou verte attribuée par Mme Zhou en fonction du client. Après le travail, elle rejoint sa chambre située à un autre étage de l'immeuble.

Olivier Auroy nous entraîne dans le huis-clos de ce salon de massage. Il explore le passé de Waan, son enfance. le jour où tout a basculé. L'incipit du roman est tranchant, le ton est donné. Aucun répit pour lecteur, on entre directement dans le vif du sujet.

"Aussi loin que Waan se souvienne, les hommes étaient toujours entrés en elle par effraction. le premier avait été l'oncle Sin. Elle venait d'avoir treize ans."

La couverture sombre représente bien l'atmosphère glaçante et écrasante qui est présente du début à la fin du roman. L'ambiance feutrée des chambres est absolument oppressante. Il se dégage une grande solitude et de la détresse dans les portraits de ces trois femmes. Désarroi bien dissimulé derrière les murs et les rideaux des salles de massages. Que se passe-t-il derrière les portes fermées de chaque chambre ? Quelles sont les limites à ne pas franchir pour les clients comme pour les masseuses ?

Dans cette réalité invisible du reste du monde, le comportement des hommes est abject, la femme est seulement un objet de désir et un moyen de l'assouvir. Business. Domination. Tout semble prétexte à la possession. Pour flatter son ego et sentir un homme puissant. Mais dominer ne veut pas dire que l'on maîtrise la situation.

"Elle le savait, oui. Les hommes, aussi influents soient-ils, s'évertuaient à ne pas accepter la crudité des faits. dans la chambre de massage, ils étaient nus, vulnérables, orphelins de leurs privilèges et de leurs décorations. C'est elle qui détenait le pouvoir absolu."

Mais L'Amour propre c'est bien plus que cela, c'est l'histoire de femmes qui n'ont parfois pas le choix pour sauver leur peau. Des femmes qui ont laissé une grande misère derrière elles pour rejoindre un dénuement plus doré, plus acceptable peut-être sur le papier. Dans l'espoir d'être enfin libre. de survivre. de vivre.

"Je voulais être libre, sans attache, sans responsabilité, sans maître. Je me suis fait des illusions. On a toujours un maître, il prend toutes les formes, celle d'un patron, celle d'une famille, celle de l'argent et dans mon cas, celle de l'actualité qui conditionne mon existence. le secret, c'est d'avoir plusieurs maîtres et de ne jamais laisser l'un d'eux prendre le dessus."

L'écriture d'Olivier Auroy est fluide, et percutante. Ses mots ne laissent pas indifférents. Je me suis sentie spectatrice impuissante tout le long de ma lecture. Certains passages m'ont complètement bouleversée. Et si je me suis sentie très souvent mal à l'aise, j'ai tourné les pages, enchaîné les chapitres, pour savoir. Je voulais tout savoir de Waan. Je me suis profondément attachée à cette femme si sensible et discrète, à qui la vie ne fait aucun présent. Et qui pourtant possède un grand instinct de survie et d'envie de vivre pleinement.

L'Amour propre, c'est un roman noir, qui dissèque la face cachée et énigmatique des salons de massage privés, qui explore la cruauté des hommes face à des femmes que la vie n'a pas épargnées. Mais ce livre c'est surtout celui de l'espoir, de s'en sortir, de s'en aller vers un monde meilleur et juste. de se défaire de son destin de misère.
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C'est un sujet peu commun et difficile à aborder que celui de la prostitution! Olivier Duroy peint ici le portrait de Waan, jeune femme originaire de Thaïlande, qui exerce la profession de " masseuse" dans le salon de M. Victor. Waan a échappé au destin sordide qui l'attendait puisque ce M. Victor l'a aidée, orpheline, à venir à Paris travailler avec lui et Mme Zhou. Elle partage sa chambre et beaucoup de moments de complicité avec Leïla. Elles se posent beaucoup de questions, des zones d'ombre apparaissent dans sa vie et l'appui de ce M. Victor. Qui est-il? Et qui est donc ce Ministre qui la réclame souvent? Et que veut ce jeune journaliste? Un roman passionnant qui soulève le délicat sujet du désir masculin et du regard porté sur les femmes, avec ou sans le respect qui leur est dû. La fin est surprenante.
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Il y a des livres dont on parle peu et pourtant ils méritent qu'on les prenne et les regarde, qu'on apprécie le choix de la couverture, du titre, qu'on les ouvre et qu'on les lise. Ce sont de belles surprises tant au niveau de la plume que du contenu.
« L'amour propre » est une de ces belles surprises. Classé dans les thrillers, ce livre est plus qu'une enquête ou un roman noir. Il est une exploration fine de la condition des femmes, une immersion dans l'exploitation des corps et de l'abus, la manipulation et la soumission. Ecrit avec précision et soucis du détail, l'auteur nous immerge dans un salon de massage au coeur de Paris où chacune des masseuses dépose son histoire, alors que Waan, l'une d'entre elle nous entraîne dans son désir d'émancipation. Les rouages s'articulent autour de l'inévitable, ce pouvoir du plus riche qui domine et subordonne, profitant d'une faiblesse ou d'une précarité, odieux et injuste, nourrissant le désir du plus fort au détriment du plus faible. le désir et l'envie s'entrechoquent jusqu'à l'écoeurement, de ces actes faits à contre-coeur, par crainte, sous la menace ou l'asservissement psychologique.
Olivier Auroy nous tient en haleine, de sa plume fluide et maîtrisée, dans ce récit mystérieux, intime et lourd de ce qui est tu, parfois rude, parfois sensuel, habilement dosé, fort et fragile. Waan émeut tout autant que son amie Leïla, jeune prostituée marocaine ou que l'antipathique Katia et le récit captive - les pages se tournant avec la hâte de connaître la suite tant l'ensemble est bien ficelé.
Un roman de qualité, bien écrit et prenant.


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Un thriller certes, mais comme les autres. On sent que l'auteur a voulu prendre la défense de ces femmes victimes du désir totalitaire des hommes. C'est un "page turner" comme on dit, mais sous ses airs de livre à suspense, L'amour propre est une plongée dans l'abîme des salons de massage, aux frontières de la prostitution. le tout sans vulgarité, et beaucoup de sensualité. Une prouesse. J'ai apprécié l'ambiance, moite comme la salle des ablutions, les personnages des masseuses, émouvantes et vivantes. J'en suis ressortie retournée. Ce livre a une qualité essentielle : il ne s'oublie pas de sitôt. Un reproche ? Peut-être la dichotomie trop évidente entre l'installation de l'histoire et le final policier, très accéléré.
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Pour résumer mon avis en une phrase, je pense que ça serait celle-ci : " Non, c'est pas possible que ce soit déjà fini !".

Dans un premier temps, je tiens à remercier l'opération masse critique de Babelio ainsi que les Editions Intervalles de m'avoir fait découvrir Olivier Auroy que je ne connaissais pas du tout. Je le remercie également lui, d'avoir pris le temps de dédicacer mon livre. L'amour propre m'a donné envie de découvrir plus amplement cet auteur et ce genre (dont je ne suis pourtant pas vraiment adepte pour l'instant). Nécessairement, la conclusion est assez aisée : ce livre m'a beaucoup plus.

Ce thriller de dix chapitres et 264 pages (si on ne compte pas les remerciements etc.) a le mérite de ne pas perdre une seule ligne avant de nous plonger dans l'action, dans son ambiance, à la fois sombre et osée. le récit a beau se concentrer sur Waan, l'auteur a pris le temps de développer l'histoire des autres personnages. Nous découvrons le passé des autres masseuses et même les pensées d'autres personnages, comme Paul, le garçon de café alors que cela pourrait paraître secondaire. L'ambivalence des points de vue est appréciable et donne du poids au récit. le rythme effréné est ainsi temporisée par des scènes moins intenses mais tout aussi importantes ou attachantes (comme les rituels entre les masseuses, le récit des rêves de Leïla etc.). J'ai apprécié les rebondissements, certains plus prévisibles que d'autres, tous au long des chapitres de ce livre. Il n'y a pas un moment où je me suis ennuyée.

Enfin, concernant les "points négatifs" qui sont rares et qui ne relève finalement que de l'ordre du détail, je peux dire que le final reste assez frustrant (volontairement, j'imagine). Il y a des questions qui restent sans réponses... J'aurais apprécié une véritable fin, mais c'est une question de préférence. Celle-ci a, cependant, le mérite de laisser place à l'imagination du lecteur qui choisira le final qu'il préfère.
Le second point négatif relève de la mise en page du roman et notamment au niveau de la taille de la police et la grandeur des marges. Ces dernières m'ont semblé un peu plus réduites que les autres livres que je lis habituellement ce qui peut entraîner une fatigue visuelle plus rapide. Mais, le livre n'est pas très long donc finalement, ça ne pose pas tant de problème que ça.
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