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Critique de oiseaulire
Ayant beaucoup aimé "Lady Susan" de la même autrice, je suis déçue par cette oeuvre qui me semble fade et délayée. Au-delà de la page 100 mon ennui a été trop grand pour en continuer la lecture.
Le roman est constitué presqu'exclusivement de dialogues entre gens oisifs. L'héroïne, superficielle, satisfaite d'elle-même et manipulatrice, vit sa vie par procuration et tient son entourage sous emprise. Belle, elle doit l'être, mais l'intelligence du coeur n'est pas son fort. Sa fausse générosité catalogue les gens selon les satisfactions d'amour-propre qu'elle peut en tirer et leur rang social. Et que penser de son obsession maladive d'arranger les mariages des autres en fonction de ses critères délirants ?
Peut-être cette oeuvre, plus condensée, aurait-elle eu la force de Lady Susan. Mais tout chemine trop lentement, trop mollement.
Je n'ai pu m'empêcher de jeter un coup d'oeil à la fin du livre : quelle satisfaction de constater que les manigances d'Emma avaient échoué et qu'Harriet Smith épousait bien Mr Martin ! J'avais aussi pressenti que le sévère Mr Knightley était amoureux d'Emma et que de ce doux sentiment naissait sa fureur de lui voir si peu de cervelle. Gageons que leur vie conjugale sera truffée de disputes et de réconciliations.
Ma curiosité prouve que les personnages et les enjeux sont bien posés. Mais quelle lenteur dans l'exécution, combien de redites ennuyeuses !
Le roman est constitué presqu'exclusivement de dialogues entre gens oisifs. L'héroïne, superficielle, satisfaite d'elle-même et manipulatrice, vit sa vie par procuration et tient son entourage sous emprise. Belle, elle doit l'être, mais l'intelligence du coeur n'est pas son fort. Sa fausse générosité catalogue les gens selon les satisfactions d'amour-propre qu'elle peut en tirer et leur rang social. Et que penser de son obsession maladive d'arranger les mariages des autres en fonction de ses critères délirants ?
Peut-être cette oeuvre, plus condensée, aurait-elle eu la force de Lady Susan. Mais tout chemine trop lentement, trop mollement.
Je n'ai pu m'empêcher de jeter un coup d'oeil à la fin du livre : quelle satisfaction de constater que les manigances d'Emma avaient échoué et qu'Harriet Smith épousait bien Mr Martin ! J'avais aussi pressenti que le sévère Mr Knightley était amoureux d'Emma et que de ce doux sentiment naissait sa fureur de lui voir si peu de cervelle. Gageons que leur vie conjugale sera truffée de disputes et de réconciliations.
Ma curiosité prouve que les personnages et les enjeux sont bien posés. Mais quelle lenteur dans l'exécution, combien de redites ennuyeuses !
