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Critique de Gaphanie


Littérature du XIXème siècle. Roman anglais. Jane Austen.

Et rien à voir avec ce qu'on imagine à partir de ces éléments !

Déjà, le roman est très court, 128 pages. Et c'est un roman épistolaire, constitué d'échanges de lettres entre Lady Susan Vernon et son amie Alicia Johnson, mais aussi entre Catherine Vernon et sa mère, pour l'essentiel…

Lady Susan est veuve. D'abord hébergée chez des amis, les Mainwaring, elle devra les quitter précipitamment. Il faut dire qu'elle a tout de même séduit le mari, et le prétendant de la jeune soeur de celui-ci, Sir James, qu'elle n'a cependant pas gardé pour elle, non, elle le destine à sa fille, Frederica ! Elle trouvera refuge chez le frère de son défunt mari. Sa belle-soeur, Catherine, se méfie d'elle comme de la peste. le frère de Catherine, Reginald, a entendu tellement de scandaleuses histoires sur Susan qu'il rendra visite à sa soeur pour rencontrer ce phénomène mondain qu'est Lady Susan.

Pas de spoil dans tout ça, tout est clair depuis le début, et l'intérêt est ailleurs : d'une part, on mesure grâce à la correspondance entre Susan et Alicia le machiavélisme de Susan. D'autre part, entre Catherine et sa mère, on voit comment Catherine essaie de déjouer les plans de sa belle-soeur qui semble avoir réussi contre toute attente à séduire Reginald, mais on voit aussi comment Catherine cherche à protéger la jeune Frederica des manigances de son odieuse mère. Frederica, il faut le dire, n'a rien à voir avec sa génitrice, c'est réellement une belle âme.
Catherine, sa mère, Susan et Alicia ne sont pas les seuls dont on trouve les lettres, mais ce sont majoritairement les leurs. Il y a aussi quelques échanges entre Reginald et son père, et une certaine petite missive de Frederica qui fera beaucoup de bruit…

J'ai adoré cette histoire et surtout la façon dont Jane Austen a décidé de la narrer. Je crois que ce roman pourrait réconcilier plus d'un récalcitrant avec la littérature anglaise du XIXe !
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